Fiche de révision pour le baccalauréat de français pour le poème de René Char Fureur et mystère. Ce document est composée de :
[...] Dans ce poème, René CHAR veut montrer l'union et le courage des résistants face à la mort. Ce poème est en prose ; il ne comporte ni vers, ni rime, ni strophe. Il est composée de 2 phrases, une très longue et l'autre très courte. Il se décompose de la façon suivante : La terreur et la contre-terreur Les images de la contre-terreur. Dans sa 1ère phrase, qui est très longue, le poète utilise l'anaphore comme figure de style, c'est-à-dire la répétition à 9 reprises de la proposition indépendante c'est Son but est de donner une définition et une image de la contre-terreur. [...]
[...] C'est un endroit naturel, rassurant et creux où ils peuvent se cacher. Le brouillard qui comble peu à peu le vallon, renforce cette impression de sécurité. C'est également un élément naturel qui les enveloppe peu à peu. L'utilisation de l'adverbe «peu à peu» suggère une atmosphère calme dans laquelle le temps s'écoule lentement. Puis, ça commence à bouger. En douceur, le poète fait apparaître la vie avec le «fugace bruissement des feuilles», les feuilles étant un élément naturel végétal. Il s'agit d'une allitération en et qui produit le mouvement qui symbolise la vie. [...]
[...] Le poète évoque l'union existant entre les résistants. «Cette pesanteur bien répartie» représente l'organisation (chaque résistant a sa place et un rôle) et l'union (tout le monde est indispensable et solidaire). La vie et la nature sont évoquées de nouveau : la nature animale représentée par «les animaux et insectes» et la vie représentée par la circulation qui évoque le sang. L'adjectif «ouatée» évoque le coton, la douceur et renvoie au terme «engourdies». «Tirant mille traits» est l'image de la force des résistants. [...]
[...] L'adjectif indique que cette union ne dure que le temps de la résistance. Le terme «accroupi» renvoie au terme «engourdies». Ils sont prêts à agir. quelques pas» rappelle la proximité rassurante qu'il y a entre tous les résistants. L'espoir est représenté par graine de luzerne» qui donne l'image d'avenir, d'espoir et de liberté. fossette» évoque le sourire et la métonymie visage caressé» évoque l'amour. Le rythme est calme et régulier. «L'incendie de la lune est une image pour décrire la luminosité du clair de lune et non un feu puisque l'expression sera jamais un incendie signifie que ce ne sera pas destructeur. [...]
[...] «Aux couleurs vives» évoque le sang. Les termes «fossette» et «souriant» suggèrent que le résistant a accompli son devoir et meurt en paix avec lui-même et sans peur. Le poète utilise un euphémisme, c'est-à-dire une figure de style qui consiste à atténuer la violence de la mort du résistant pour que les autres résistants puissent aller combattre. Le verbe «céder» laisse suggérer que la vie peut se terminer et que la ceinture de cuir représente la vie. Le personnage n'a pas l'air terrifié face à la mort puisqu'il pense à une chose aussi banale qu'une ceinture. [...]
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