André Félibien, XVII siècle, Classicisme, Louis XIV, Versailles, fête de Versailles, description vivante, éloge vibrant, éloge
André Félibien est un auteur du XVIIème siècle (âge classique). Il a vécu sous le règne de Louis XIV comme historiographe.
Durant le Classicisme, on évite tout excès, on se plie à des contraintes, on peint l'homme en cernant les traits permanents de la nature humaine. L'écrivain a donc le même problème : instruire et plaire.
Dans ce texte, l'auteur fait un compte rendu des fêtes données à Versailles organisées par et pour le Roi-Soleil.
[...] Ecrivain même problème : instruire et plaire RELATION DE LA FÊTE DE VERSAILLES DU 18ÈME JUILLET 1668 ➜ L'auteur fait un compte rendu des fêtes données à Versailles organisées par et pour le Roi Soleil Comment l'auteur s'y prend-t-il pour nous faire adhérer à son point de vue ? 1. Une contextualisation : l'admiration d'un spectacle de prouesses (l.1-10) • 1er paragraphe : une description vivante → l'auteur décrit en particulier des intermèdes chantés et dansés, en s'appuyant sur divers procédés pour résumer l'intrigue des intermèdes : * présent de narration + utilisation de la focalisation externe → rend la description vivante pour le lecteur * verbes d'observation (« l'on voit », « si l'on regarde ») → place le lecteur en position de témoin * usage du pronom indéfini « on » → donne une portée plus large à cette « relation » qui concerne ainsi chaque observateur * indicateurs logiques et temporels « dans ce dernier acte », « enfin », « ici » → rythme début de l'extrait et donnent une idée du déroulement du spectacle • 2eme paragraphe : un décor spectaculaire → ce compte rendu permet au lecteur, qui n'était pas présent à Versailles, d'imaginer le spectacle : * montrer la magnificence des décors qu'il a sous les yeux * lecteur/spectateur comprend qu'il ne s'agit pas seulement de théâtre : se mêle également « des chants et des danses » qui viennent célébrer le « pouvoir de l'amour » * « on ne peut pas comprendre » → émerveillement face aux prouesses techniques : des changements de décors et de la mise en scène. [...]
[...] * « artifice » → stupéfaction devant tous les moyens ingénieux utilisés pour l'époque, pour parvenir à transformer le lieu naturel de manière aussi spectaculaire 2. Un éloge du spectacle total (l.11-23) • 3eme paragraphe : un éloge vibrant → du spectacle total que proposent Molière et Lully lors de cette fête et de la partition du musicien (qui réjouissent les spectateurs) décrit par l'auteur : * utilisation de termes particulièrement mélioratifs : verbe (« satisfaire », « charmer ») ou adjectifs parfois précédés d'un adverbe d'intensité (« si beau », « mieux inventé », « si agréable » ) * ligne 11/14 : anaphore de « si l'on regarde » → insiste sur la magnificence * ligne 15 à 17 : énumération + ligne 20 : pléonasme (« joindre ensemble ») → laisse entendre le spectacle total • ligne 15 : hyperbole « ce qui n'a jamais été vu » → harmonie incroyable • ligne 18 : « après avoir commencé par une seule voix, elle a fini en concert » → le spectacle monte en puissance à la fin du texte pour atteindre une forme d'apothéose grandiose • ligne 22 : « une admiration que l'on ne peut explorer » → les mots manquent à l'auteur tant il est en admiration À travers ce texte, l'auteur partage avec son lecteur la très forte impression que lui a laissé cette fête. [...]
[...] Relation de la fête de Versailles du 18e juillet 1668 - André Félibien (1668) Comment l'auteur s'y prend-il pour nous faire adhérer à son point de vue ? • André Félibien : auteur du 17° siècle (âge classique). Il a vécu sous le règne de Louis 14 comme historiographe. • Classicisme évite tout excès, se plie à des contraintes, peint l'homme en cernant les traits permanents de la nature humaine. [...]
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