Littérature, La Reine des damnés, Anne Rice, the Vampire, The Queen of the damned, Interview with the vampire, Akasha, On Stephanie Meyer, the Twilight
Forte de son succès Interview with the Vampire paru en 1976 aux États-Unis, Anne Rice n'est plus à présenter. Reconnue par le plus grand nombre comme une maîtresse en la matière, le vampire et ses avatars modernes sont au cœur de l'œuvre de la romancière néo-orléanaise. The Queen of the damned (1988), troisième opus sur treize de sa série « Chronique des vampires » mêle à la fois le renouveau qu'incarne l'écriture « vampirique » de A. Rice et l'héritage de la tradition du genre.
[...] Il va donc de soi qu'il évolue avec son temps, et A. Rice exploite cette évolution naturelle l'intégrant aux enjeux du monde qu'elle connaît. Néanmoins la marginalité semble être un caractère essentiel de la figure littéraire du vampire, s'il n'est pas marginal au monde il l'est aux siens. C'est ainsi que l'on assiste à cette traque de Lestat par sa communauté. L'inversion ici est frappante, et permet de marquer clairement une personnalité divergente. Lestat, sang pour sang vampire, à demi humain. [...]
[...] Quand elle parlera bien plus tard de son personnage de Lestat, personnage central The Queen of the damned, elle témoignera de ce fort rapport à la masculinité on notera cette phrase à son propos «He was the man I wanted to be » (Rice, Creating the Vampire Lestat, 2010). C'est à l'issue de ses études qu'Anne Allen épouse Stan Rice, devenant ainsi Anne Rice. Leur fille, Michèle Rice nait en 1966. Elle mourra à l'âge de six ans des suites d'une leucémie le 5 Août 1972. Cet évènement tragique semble marquer précisément les débuts d'Anne Rice en tant qu'écrivain. C'est en tout cas ici que débute particulièrement l'écriture de The Interview with the Vampire qui sera publié quatre ans plus tard. [...]
[...] (Anne Rice - Wikipédia, s.d.). La figure du vampire semble être chez elle l'incarnation subtile de ce mélange entre érotisme et religion. Encore aujourd'hui très productive, elle a néanmoins quitter la Nouvelle-Orléans cadre privilégiés de ses histoires, riche en légendes et en ésotérisme divers. A propos de The Queen of the damned The Queen of the damned (La Reine des damnés) est le troisième volet de la série « vampirique » d'A. Rice. Il met en scène, le vampire Lestat personnage phare des « Chroniques des vampires ». [...]
[...] I wanted to be a symbol of evil in a shining century that didn't have any place for the literal evil that I am. Traduction[1] : Je suis le vampire Lestat. Vous vous souvenez de moi ? Le vampire devenu rock star, celui qui avait écrit son autobiographie ? Celui qui avait les cheveux blonds, les yeux gris et cette insatiable volonté de célébrité et de gloire ? Vous vous souvenez ? Je voulais être le symbole du mal dans cette société rayonnante où aucune place n'était donnée au mal incarné que je suis. Traduction personnelle tout à fait approximative et littérale. [...]
[...] En effet, contrairement aux œuvres plus anciennes, principalement issues de l'ouvrage de B. Stocker, A. Rice met en scène un vampire moderne. Cela n'est pas à dissocier du phénomène global de démystification qu'on voit apparaitre dans la seconde partie du XXème siècle. Les caractéristiques du Lestat de A. Rice sont bien différentes du Dracula et de ses avatars bien souvent mis en littérature. Le vampire y est présenté comme un être certes surnaturel mais aux traits physiques et psychologiques beaucoup plus humains. [...]
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