Les Regrets, sonnet 32, Joachim du Bellay, perception de l'auteur, voyage en Italie, recueil de poésies, sonnets, alexandrins, tercets, rimes féminines, rimes masculines, commentaire de texte
"Les Regrets" est un recueil de poésies écrit entre 1553 et 1557 par Joaquim du Bellay lui-même. Résidant alors à Rome, il rédige 191 sonnets en alexandrins. Dès son retour à Paris en 1558, le poète publie son recueil. "Les Regrets" est l'un des plus grands succès de Joaquim du Bellay. Ce recueil traite du séjour en Italie de l'auteur, qui ne souhaite alors qu'une chose : revenir en France. Nous allons voir, à travers l'étude du sonnet 32 du recueil "Les Regrets", comment ce voyage est perçu par le poète.
[...] Il se sert d'une accumulation de termes péjoratifs pour expliquer l'ennui qu'il a ressenti en Italie. Il a réalisé un long voyage et n'a rien appris de nouveau en retour. Il dit ensuite « et perdre en voyageant le meilleur de mon âge ». Le poète s'en veut d'être parti si longtemps, pour n'avoir finalement rien appris. Il exprime le fait qu'il a vieilli et qu'il regrette son séjour en Italie. Du Bellay démontre bien tous ses regrets dans cette plainte. [...]
[...] Du Bellay remarque donc, à son retour en France, qu'il ne s'est pas perfectionné dans tous les domaines qu'il souhaitait durant son séjour. Il semble donc déçu. Encore une fois, on peut retrouver cette déception et cette douleur dans la répétition des rimes en « » qui instaure un bruit crissant tout au long du poème. II. Les tercets Dans le premier tercet, on peut ensuite lire la déception vécue par le poète : « O beaux discours humains ». Cet hémistiche est assez révélateur. [...]
[...] Les deux sonnets semblent se répondre, ils abordent un thème similaire, celui de la déception du voyage en Italie. On peut y voir une forme d'envie de partir avec la citation « beau voyage », puis une déception, une fois rentré, avec la citation « malheureux voyage ». On peut donc dire que ce thème, assez récurrent chez Du Bellay est relativement présent dans le recueil Les Regrets. Le poète termine son sonnet par le vers : « ayant fait, comme moi, un malheureux voyage ». [...]
[...] Il n'a rien appris de son voyage et s'en désole. Il utilise pour cela un poème où se mêlent sa voix passée, et sa voix actuelle, au retour du voyage. Ces deux voix se répondent et marquent le fait qu'il n'a pu acquérir le savoir qu'il souhaitait obtenir avant de partir. Cette désillusion marquera d'ailleurs tout son recueil, nommé Les Regrets, comme une allusion, dans le titre même du recueil, à la tristesse d'être parti. [...]
[...] L'apprentissage de la religion surpasse donc tous les autres apprentissages qu'il a cités juste au-dessus. Le poète additionne tous les domaines dont il parle grâce à la conjonction de coordination « et » et l'adverbe d'ajout « aussi ». Ce sentiment de vouloir tout connaître, ce désir d'apprentissage renvoie très clairement aux valeurs humanistes défendues par Du Bellay lui-même. Dans ce quatrain, l'auteur répète deux fois en début de vers « je me ferai », à la manière d'une anaphore. [...]
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