"Les regrets", Joachim du Bellay (1558) - sonnet VI, "Las, où est maintenant ce mépris de Fortune ?" - publié le 10/07/2010

Résumé du document

« Las, où est maintenant ce mépris de Fortune ? » est un sonnet lyrique issu du recueil les Regrets paru en 1558 et écrit par Joachim du Bellay. Nous allons voir comment la structure du poème met en valeur la plainte que l'auteur exprime. Dans ce sonnet, la structure du poème est faite de sorte que les tercets et les quatrains sont liés. Ce poème est évolutif, l'auteur au fur et à mesure du texte trouve réponse à ses questions.

Extraits

[...] Dans les tercets, le présent s'impose brutalement, l'auteur parle de ce qu'il est maintenant. Ce changement brutal du passé au présent peut se traduire par le fait que l'auteur a perdu le contrôle de son destin, il est désormais esclave du Sort et parle au présent comme quelqu'un de perdu, en attente de son futur. Dans son poème, l'auteur exprime sa plainte. : hélas, donne l'impression que le poète soupire. On observe une dégradation progressivement de l'état du poète dans le premier quatrain : il souffre puis se voit comme vaincu, perd son envie de se battre, se laisse faire par son destin puis n'a plus de désire de créer. [...]

[...] "Les regrets", Joachim du Bellay (1558)- sonnet VI, "Las, où est maintenant ce mépris de Fortune Commentaire Las, où est maintenant ce mépris de Fortune ? est un sonnet lyrique issu du recueil les Regrets paru en 1558 et écrit par Joachim du Bellay. Nous allons voir comment la structure du poème met en valeur la plainte que l'auteur exprime. Dans une première partie, nous verrons la structure du poème puis dans une seconde partie nous verrons l'expression de la plainte de l'auteur. [...]

[...] Dans les tercets, il y a une appropriation : mon moi il parle de lui-même, prise en compte. Dans le premier tercet, le poète est esclave du Sort, ne contrôle plus son cœur et est torturé par les regrets. Dans le deuxième tercet, on a un bouleversement, tout s'en va, et il reste passif devant ces fuites. Le dernier vers marque la perte totale d'inspiration puisque les Muses, qui sont la personnification de l'inspiration, s'enfuient. En conclusion, la structure du poème met en valeur la plainte que l'auteur exprime puisqu'on a un sonnet construit avec des tercets qui reprennent et aggravent les quatrains avec des quatrains évoquent d'abord une époque passée qu'il regrette puis des tercets qui montrent que l'auteur est devenu esclave du destin et qu'il a perdu son inspiration. [...]