Les Regrets, Joachim du Bellay, langage poétique, courtisans hypocrites, cardinal Jean Du Bellay, poème lyrique, mouvement de la Pléiade, mélancolie, désenchatement, grand humaniste, réalité, personnalité, hypocrisie, ridicule, comédie sociale
Après un séjour décevant de plusieurs années à Rome auprès d'un de ses cousins, le cardinal Jean Du Bellay, Joachim du Bellay, grand humaniste, publie son recueil des Regrets en 1558. Il s'agit d'une collection de poèmes lyriques et personnels inscrite au mouvement de la Pléiade dans lesquels l'auteur exprime sa mélancolie et son désenchantement envers la société de son époque.
[...] Les Regrets - Joachim du Bellay (1558) - Comment Joachim du Bellay utilise-t-il le langage poétique pour critiquer les courtisans hypocrites ? Après un séjour décevant de plusieurs années à Rome auprès d'un de ses cousins, le cardinal Jean Du Bellay, Joachim du Bellay, grand humaniste, publie son recueil des Regrets en 1558. Il s'agit d'une collection de poèmes lyriques et personnels inscrite au mouvement de la Pleïade dans lesquels l'auteur exprime sa mélancolie et son désenchantement envers la société de son époque. [...]
[...] Il exprime ainsi sa nostalgie pour une époque où les valeurs de la cour étaient différentes et où l'honnêteté était valorisée. Le poète nous invite ainsi à réfléchir sur la nature de l'être humain et sur la nécessité de rester fidèle à soi-même. Ce portrait opère également comme une parodie de la Cour et un réquisitoire contre cet univers donné par la comédie sociale. [...]
[...] de vue sexe) (ex : Homme) COD sur ce vers enjambement observation du narrateur « Ces » courtisans perdent leur identité à cause du pluriel de généralisation v.1 à 3 : Sifflantes désagréables (bcp. de sons « s ») registre satyrique (critique) allitération v.4 : « pompeux appareil » fustigent / stigmatisent le roi « pompeux » excès critiqué / « pompeux appareil » luxe ostentatoire Jamais dans l'être, toujours dans le paraître v.3 à 5 : Ridicule mis en avant = imitent les princes par leurs démarches / styles vestimentaires / comportements Ils ne sont que des imitateurs inutiles / inaptes v.5: « leur maître » ils sont esclaves / soumis et serviles v.6 : Litote (figure rhétorique et atténuation : dire moins pour laisser entendre davantage) = lorsque le roi dit qqch, ils disent pareil permet d'exposer la lâcheté de ces êtres insoumis, qui bien loin d'oser désapprouver la parole fausse de leur maître, ils la font vérité Anaphore «s'il » (répété en début de vers) fausseté accentuée avec un mode de fonctionnement de récurrence (habituel / répétitif ) v.7 à 8 : Servilité but de « complaire » = se rendre agréable à leur maître, même en étant ridicule v.8 : 2 antiphrases / oxymores : « lune » / « plein midi » ; « minuit » / « le soleil » ; « La lune en plein midi » / « à minuit le soleil » / chiasme hyperbolique (même structure inversée) = ils sont prêts à tout, à toutes les aberrations pour renvoyer la même image que leur maître Dans ces 2 quatrains, du Bellay dénonce l'inutilité de courtisans qui ne sont que des imitateurs sans aucun libre arbitre, des singes copieurs et serviles. [...]
[...] Comment Joachim du Bellay utilise-t-il le langage poétique pour critiquer les courtisans hypocrites ? Des imitateurs serviles dans les 2 quatrains v.1 : « seigneur » = interjection (ex : Mon Dieux ) agacement / lassitude face à l'attitude des courtisans ou s'adresse au seigneur (Dieu : vénéré) « je » il prend position / il dit ce qu'il pense = claire / négatif Le poète s'adresse à son interlocuteur en lui signifiant son désaccord. v.2 : « vieux Singes » = métaphore animalière péjorative réification vieux envoie à l'âge / singe tendance à l'imitation (grimaces . [...]
[...] Ces imitateurs sont seulement des flatteurs pour les princes qui n'ont pas de personnalité et son prêts à tout pour satisfaire leur maître, même à contredire la réalité. II) Des hypocrites sots dans les 2 derniers tercets v.9 à 10 : Hypocrisie manifestée par rire / imiter être inclus dans le groupe / la conversation en faisant bonne impression Courtisans mis en scène entre eux v.10 : Antithèse : caresser / rage prouve leur hypocrisie « caresser » : en valeur car au milieu de vers / « rage » : en valeur car à la fin du vers v.11 : Parallélisme Peuvent être aussi exclus Il faut bien être vu et aller dans le sens du roi pour être inclus dans la cour v.11 : Anaphore « s'il » (répété en début de vers) fausseté accentuée avec un mode de fonctionnement de récurrence (habituel / répétitif) (comme v.6) Ce dernier tercet constitue la chute c'est l'apothéose du ridicule par les courtisans.v.12: « mais » = conjonction de coordination d'opposition met en valeur LE pire défaut pour Bellay : l'hypocrisie « dépite » amplifié en fin de vers « me dépite » dy Bellay pose un jugement sur les courtisans v.13 : « visage hypocrite » omniprésence de l'hypocrisie « roi » utilisé une première fois pour viser le roi v.14 : « ils se prennent à rire » il rient pour se sentir inclus, faire bonne impression « ne savent pas pourquoi » pas capables de réfléchir car trop habitués à imiter leur maître Cour enfermée par l'hypocrisie et fondée par l'hypocrisie Dans ce poème, Joachim du Bellay fustige en dénonçant l'hypocrisie et la superficialité des courtisans qui ne sont que des imitateurs et des flatteurs par ce portrait particulièrement satyrique, illustrés par leur ridicule. [...]
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