Réduction commentaire composé La Princesse de Clèves- Madame de Lafayette- La scène de l'aveu

Résumé du document

Bonjour, l'année dernière lors du confinement j'ai du effectuer mes réductions de commentaire de texte en français malgré l'annulation de l'oral. Je vous propose ici la réduction de l'analyse de la scène de l'aveu de La Princesse de Clèves écrit par Madame de Lafayette. L'analyse n'est pas rédigée mais expose point par point les idées. Elle se compose d'une introduction, de deux parties nommées ainsi que d'une conclusion avec des possibles ouvertures. Bon travail !

Extraits

[...] Plan : Le discours de la princesse La réaction du prince LE DISCOURS DE LA PRINCESSE : « Eh bien »  pression subie par la PC pressée par les questions et les doutes de son mari, la culpabilité ressentie, la violence sur soi que comporte la résolution de se confesser Culpabilité nuancée par le sublime qui se dégage de cette scène dramatisée de façon habile  le geste se joint à la parole pour traduire l'intensité du trouble de PC « se jetant à genoux » Aveu pudique Débute par un recours à l'hyperbole « que l'on n'a jamais fait »  caractère exceptionnel de PC Nécessité d'avouer  moyen pour madame de Lafayette de justifier la vraisemblance d'une telle scène Discours direct employé Recours à l'euphémisme  « je veux éviter les périls » Recours à la forme impersonnelle  « il est vrai »  Semblent atténuer la responsabilité de la PC (honte ou amour propre peut-être Principe de l'innocence rappelé  hyperbole « je n'ai jamais donné nulle marque de faiblesse »  ressemble à un mensonge Champ lexical de l'innocence alors que celui de la culpabilité aurait été plus approprié Princesse victime d'une passion Difficulté à maitriser ses sentiments  p.p. [...]

[...] COD « me » répété trois fois  dramatique Registre épique  met en valeur l'héroïsme de la PC qui brave les conventions sociales dans un aveu pudique qui tient parfois plus de la défense (plaidoyer) que de l'admission de culpabilité et où les mots dérangeants comme « adultère » ou « trahison » sont évités ainsi que la révélation du nom de son amant PC qui conclut ce discours par la demande du pardon  hyperbole et formulation d'un engagement qui tend à grandir (exalte sa force et sa vertu) par le biais du futur catégorique « je ne vous déplairai » nuancé par « par mes actions » 4 impératifs qui suivent  exhortent la PC à la compréhension et à l'admiration  marquent un passage important et un moment de sincérité par rapport à la PC II/ LA REACTION DU PRINCE : Violence du choc accusé par le prince  traduit par l'emploi du verbe d'état au plus que parfait et par « pendant » et « tout »  allonge le temps de souffrance Passage au récit  indique un changement de point de vue  Le prince répond par la gestuelle tragique qui convie le lecteur dans un espace dramatique (didascalies) « Quand »  marque le retour en soi du prince ; mais structure complexe de la phrase  processus lent et souffrance  suspens Champ lexical de la vue  retour à la réalité PC  position de la vierge Marie éplorée Réaction du prince  sublime, courtois, galant, affirme son sentiment d'infériorité (amour courtois) Loue le mérite de la princesse  hyperbole « plus . [...]

[...] que tout . [...]

[...] Commentaire composé – LA PRINCESSE DE CLEVES DE MADAME DE LAFAYETTE – TEXTE 9 – LA SCENE DE L'AVEUINTRODUCTION : Ecrit par Madame DE LAFAYETTE Publié en 1678, sous l'anonymat car mal vu pour une femme d'être auteure à l'époque Roman nettement influencé par le mouvement des Précieuses 1er roman d'analyse psychologique Nom de l'auteur révélé seulement en 1780 de 100 ans après la publication) Mme DE LAFAYETTE issue d'une famille de petite noblesse de robe Elle publiera 4 œuvres dont une sous le nom de Ségrais Zayde Œuvre la plus célèbre de Mme de LAFAYETTE Mouvements littéraires : préciosité, classicisme, jansénisme, réalisme Fin de la 3e partie Episode de la lettre qui révèle à la PC : L'amour qu'elle a pour Nemours Les relations sont dangereuses Lui a fait connaître les affres de la jalousie Ne veut pas épouser Nemours (craintes qu'ils aiment d'autres femmes) Problématique : Comment cette scène de l'aveu aux aspects sublime, héroïque et pathétique mais aussi ambigüe fait la richesse du portait psychologique de la PC ? [...]