La majuscule à douleur renvoie à une personnification, la douleur est considérée comme une entité à part entière. Cependant, le déterminant possessif montre le lien d'appartenance entre le poète et sa douleur. De nombreuses expressions indiquent que le poète considère sa douleur comme son enfant : "Sois sage", "Tiens-toi tranquille". L'allitération en "t" renvoie à de l'agitation. Champ lexical du caprice : "tu réclamais". Le rythme ternaire 6/3/3 fait référence à l'insistance de la douleur. Douleur capricieuse mais aussi à protéger "Donne-moi la main".
Conclusion : Lien paternel entre le poète et sa douleur (...)
[...] Recueillement Le poète et sa douleur : a. La douleur présentée comme un enfant : La majuscule à douleur renvoie à une personnification, la douleur est considérée comme une entité à part entière. Cependant, le déterminant possessif montre le lien d'appartenance entre le poète et sa douleur. De nombreuses expressions indiquent que le poète considère sa douleur comme son enfant : «Sois sage Tiens-toi tranquille L'allitération en t renvoie à de l'agitation. Champ lexical du caprice : tu réclamais Le rythme ternaire 6/3/3 fait référence à l'insistance de la douleur. [...]
[...] L'expression cueillir des remords où remords s'oppose à regret du premier tercet, or les remords font référence à la perversion, la dégradation. Conclusion : le poète rejette le monde et la perversion auxquels il est associé. L'isolement est nécessaire pour son apaisement. Vers un apaisement : a. Le passé adoucit la Douleur : Deux indices de passé à la troisième strophe : Défuntes années et Regret souriant La personnification passe par les majuscules. Les années ici, bien qu'elles soient défuntes, ne renvoient pas à la mort. [...]
[...] On voit au vers 4 que la nuit apporte paix et souci Baudelaire lui la ressent comme un apaisement qui va permettre au poète d'accéder à un apaisement spirituel, contrairement aux autres qui cherchent le fouet du Plaisir Deux expressions à la 4ème strophe associent nuit et mort : Soleil moribond et linceul Le premier verbe est s'endormir ce qui renvoie au fait qu'il va se réveiller. A l'orient : lorsque le soleil se couche, il est déjà prêt à se lever (à l'est). Correspondances verticales : les balcons, l'arche renvoient à l'alliance avec Dieu. C'est la nuit, la mort du soleil qui permet le surgissement de cette arche. [...]
[...] Au vers 3 : l'atmosphère obscure montre quelque chose de lugubre, néfaste. Enveloppe est le fait de couvrir pour cacher. La nuit a donc un double sens. Soit c'est le soir qui apporte l'isolement du poète, soit il apporte quelque chose de lugubre, néfaste. Cette division est renforcée par le parallélisme et antithèse du vers 4. L'arrivée du soir révèle la dichotomie du monde, sa division en deux groupes distincts qui ne reçoivent pas la même chose à l'arrivée de la nuit. b. [...]
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