Un récit enchâssé est un récit emboîté dans un récit dit enchâssant. La Princesse de Clèves de Mme Lafayette écrite en 1678 en compte quatre. Ces récits enchâssés se font le reflet des problématiques de ce siècle, miroir des vices et tournoiements de l'âme qui rythment la vie des grands personnages de l'époque.
Contrairement aux autres mères, Mme de Chartres n'occulte pas la réalité à sa fille en lui voilant les galanteries qui se trament dans la cour. Bien au contraire, elle l'a éduquée en lui faisant une peinture péjorative d'un amour interdit.
A la mort d'une mère qui lui aurait été d'une grande aide, Mme de Clèves mesure son irrémédiable solitude. Elle part pour la campagne avec son époux. Celui-ci, bouleversé par une nouvelle qu'il vient d'apprendre, travaillé peut-être par une inquiétude secrète, va lui montrer les conséquences d'un amour coupable.
[...] Les récits enchâssés dans la Princesse de Clèves, de Mme Lafayette Introduction Un récit enchâssé est un récit emboité dans un récit dit enchâssant. La Princesse de Clèves de Mme Lafayette écrite en 1678 en compte quatre. Ces récits enchâssés se font le reflet des problématiques de ce siècle, miroir des vices et tournoiements de l'âme qui rythment la vie des grands personnages de l'époque. L'histoire de Mme de Valentinois Contrairement aux autres mères, Mme de Chartres n'occulte pas la réalité à sa fille en lui voilant les galanteries qui se trament dans la cour. [...]
[...] Le Vidame, pour gagner la faveur de la reine Catherine, a osé lui dissimuler sa liaison avec Mme de Thémines Il s'agit de la quatrième histoire enchâssée qui apparait comme un avertissement pour la princesse des risques d'aimer un homme à galanteries. Conclusion Ces récits ont une tonalité tragique, car le destin des personnages cités est à l'image de leurs actes ; ces personnages sans vertu sont voués à la fatalité. Ils ont également une valeur symbolique puisqu'ils sonnent comme des avertissements pour la princesse de Clèves afin de la détourner de cette passion illicite. [...]
[...] Prend place alors l'histoire d'Anne de Boulen, mère d'Elisabeth d'Angleterre, racontée par la Reine Dauphine à Mme de Clèves, encore tourmentée par le mariage possible de Nemours. Par ambition, cette femme a contribué à détacher le roi Henri VIII de Rome, et de ce fait, de la religion catholique. Après son mariage avec le roi, elle a vite été victime de sa jalousie, comme en témoigne sa fin tragique (condamnée à mort pour adultère). Il s'agit de la troisième histoire enchâssée qui met en relief les conséquences désastreuses de la jalousie. [...]
[...] Elle part pour la campagne avec son époux. Celui-ci, bouleversé par une nouvelle qu'il vient d'apprendre, travaillé peut-être par une inquiétude secrète, va lui montrer les conséquences d'un amour coupable. M. de Clèves raconte à sa femme la surprenante histoire de Mme de Tournon. Cette veuve inconsolable affichait aux yeux de tous une vertu austère. Or, M. de Clèves vient d'apprendre que son ami Sancerre l'aimait en secret depuis deux ans et qu'il en était aimé. Une récente froideur de Mme de Tournon avait pu donner quelque inquiétude à Sancerre ; M. [...]
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