À la recherche du temps perdu, Proust, Prométhée, mythique, paradoxe temporel, Mallarmé, temporalité, stylistique
L'oeuvre monumentale de Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, est une fresque littéraire d'une complexité inouïe, explorant les méandres du temps, de la mémoire et de l'art. Dans ce passage, le temps est évoqué comme un processus de dégradation et de disparition, tout en introduisant des éléments mythiques qui enrichissent l'interprétation. On y exprime ce qui a été perdu avec le temps et ce qui doit être retrouvé.
[...] La phrase complexe se compose d'un sujet, d'un verbe et de plusieurs propositions, dans une disjonction de mots qui devraient êtres liés. La phrase reste donc ouverte. Le texte lui-même évoque les « morceaux » dans le dernier paragraphe, c'est ce que l'on appelle la « membra disjecta », une figure de style à extension grammaticale (séparation de l `antécédent et de la relative), qui opère des coupures dans la phrase ou qui illustre l'image d'un corps mis en morceaux. [...]
[...] Il peut s'agir d'une référence au texte apocryphe (texte ignoré pendant des siècles et retrouvé), dans sa résonnance avec l'ensemble de l'œuvre proustienne qui explore le thème du « temps perdu », bien que le dernier tome s'intitule ironiquement Le temps retrouvé. On retrouve un texte, on retrouve le temps et tout ce qui a été perdu avec. Ainsi, la temporalité paradoxale souligne la précarité de l'œuvre artistique et de la mémoire. III. La scène de l'écriture et la fragmentation du texte Le passage offre une scène explicite de l'acte d'écriture, en faisant référence au « papier », aux « cahiers » et au style de l'auteur. [...]
[...] Cette stylistique contribue à l'ouverture de la phrase, créant une œuvre textuelle morcelée et complexe. IV. Le seuil de la porte funéraire et le dévoilement Quelque chose se formule dans le texte dans un « enrichissement » de la principale cachée par les dentelles : « ne ferais-je pas mon livre ? ». La phrase marque un seuil, une porte funéraire où quelque chose se précise : il est temps pour le narrateur de commencer à écrire. Les tentatives de dissimulation de l'écriture derrière les dentelles s'effacent, s'émiette, s'effrite, révélant la réalité de l'acte d'écrire. [...]
[...] Conclusion En conclusion, le passage analysé de "À la recherche du temps perdu" révèle la richesse et la complexité de l'œuvre de Proust. À travers la dégradation matérielle du texte, les références mythiques, le paradoxe temporel, la scène de l'écriture, et la stylistique complexe, l'auteur explore des thèmes universels tels que le temps, la mémoire, la création artistique et la mortalité. Ce passage se présente comme une porte d'entrée dans l'univers proustien, où la recherche du temps perdu s'entrelace avec la quête de l'art. [...]
[...] On y exprime ce qui a été perdu avec le temps et ce qui doit être retrouvé. I. La dimension mythique et la dégradation Le constat initial est que le texte est « mité », troué, rongé, morcelé à la façon du style Proustien, et des « paperolles » de Françoise, il évoque une dégradation matérielle par les mites. Cependant, l'utilisation du masculin pour évoquer l'insecte de la mite (féminin) dans « Ils se mettent toujours dans les meilleures étoffes. [...]
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