C'est en 1919 que Marcel Proust publie le deuxième tome de son roman à la recherche du temps perdu : à l'ombre des jeunes filles en fleurs. Dans ce commentaire de texte, nous allons analyser un extrait de cet ouvrage. Nous allons nous demander si la nature influence la perception de l'auteur sur lui-même et le monde qui l'entoure. On peut penser que oui, en effet le champ lexical de la nature est clairement exprimé : "soleil", "ciel", "horizon", "mer", "rivage", la nature semble omniprésente dans la vie de l'auteur, mais on peut penser que cette nature est en réalité sa propre nature intérieure, ce qu'il ressent au fond de lui-même, on peut donc se demander si la nature environnante qu'il perçoit n'a donc rien à voir avec sa nature intérieure, celle qu'il imagine ? On peut donc penser que la nature extérieure n'influence en rien la perception de l'auteur puisqu'il s'agit de sa nature intérieure, d'une introspection.
[...] À l'ombre des jeunes filles en fleurs – Marcel Proust (1919) C'est en 1919 que Marcel Proust publie le deuxième tome de son roman à la recherche du temps perdu : à l'ombre des jeunes filles en fleurs. Dans ce commentaire de texte, nous allons analyser un extrait de cet ouvrage. Nous allons nous demander si la nature influence la perception de l'auteur sur lui-même et le monde qui l'entoure. On peut penser que oui, en effet le champ lexical de la nature est clairement exprimé : « soleil », « ciel », « horizon », « mer », « rivage », la nature semble omniprésente dans la vie de l'auteur, mais on peut penser que cette nature est en réalité sa propre nature intérieure, ce qu'il ressent au fond de lui-même, on peut donc se demander si la nature environnante qu'il perçoit n'a donc rien à voir avec sa nature intérieure, celle qu'il imagine ? [...]
[...] L'échafaudage qui se noie sans les mers semble être ici une comparaison avec l'auteur, la fin de l'extrait est bien plus triste et nostalgique que le début. L'extrait se termine par le mot « mer » à la ligne 27. On voit clairement que la nature tient une place importante dans la psychologie de l'auteur, elle l'aide à évoluer, à se rappeler, la mer semble être l'élément principal de cette nature qui lui rappelle ses étés passés chez sa tante Léonie à Combray, c'est un souvenir que l'auteur semble vouloir partager, cependant ce souvenir semble être douloureux pour lui, la fin de l'extrait le montre, la mer est noire, pesante. [...]
[...] La description de la chambre relate également la nature : les bibliothèques sont en « acajou » les peintures semblent se mouvoir. Une certaine spiritualité ressort de cet extrait, en effet le soleil est comparé à une « apparition mystique » comme un « tableau religieux » les éléments de la nature sont donc comparés à des éléments religieux, l'auteur évoque une croyance, une spiritualité certaine. La chambre semble elle-même ressembler à une église, meublée de « tableaux religieux » la présence du « châsse » à la ligne 10 qui est un coffret où l'on garde les reliques d'un saint, cette chambre semble même pourvue d'un « autel » (l6). [...]
[...] Alors, quelle place tient la nature dans cet extrait ? C'est à ce problème que s'attelle Marcel Proust dans ce texte. I. Ligne 1 à 13. Un moment présent La première partie du texte (Ligne 1 à 13) relate un moment présent, actuel, en train de se passer, probablement en fin de journée : « Bientôt les jours diminuèrent » (l1). L'auteur peint le portrait d'une chambre, probablement la sienne, ouverte sur l'extérieur grâce à de grandes fenêtres qui lui permettent de voir le « ciel violet » « le soleil » « l'horizon » (l5). [...]
[...] L'auteur nous amène ici dans son moi intérieur, il évoque des sentiments intimes et personnels qui lui sont chers et dont il veut se souvenir. Dans cette partie le ciel est « rouge » la mer est « coupante » (l16) puis la mer devient « froide et bleue » le décor change et devient presque normal, mais on sent que l'auteur décide de citer les choses comme elles sont, sans user de son imagination, la réalité semble fade. Cependant à la ligne 18, le ciel « rose » est comparé maintenant à du saumon, on peut penser que ces souvenirs de dîners et de plats sont ceux confectionnés et partagés avec sa tante Léonie. [...]
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