Lol V Stein, Marguerite Duras, identité du personnage, lecteur, narrateur, souvenir, bal, incertitude, folie
Cet extrait est tiré du roman LRDLVS de Marguerite Duras publié en 1964, qui raconte l'histoire de Lol V Stein qui, lors d'un bal, est trompé par son fiancé Michael Richardson qui tombe sous le charme d'une autre femme : Anne Marie Stretter. Le roman débute avec cet épisode qui marquera pour toujours Lol qui va être plongée dans une dépression et une folie dévastatrice. Elle se laissera marier plus tard à Jean Bedford qu'elle trompera avec Jacques Hold, alors l'amant de son amie d'enfance Tatiana Karl.
Ce passage se déroule au moment où le narrateur - dont on apprendra plus tard qu'il s'agit de Jacques Hold, l'amant de Tatiana fasciné par Lol - propose ici une reconstitution des pensées de Lol et, en particulier, du souvenir du bal, cause de son traumatisme qui l'a conduit à la folie et à se plonger dans un silence impénétrable.
[...] Thala avec son nouveau mari et ses enfants mais nous n'avons pas plus d'informations sur le personnage en question - Marguerite duras use des répétitions pour insiste sur l'échec du dire, ce qui renforce le caractère inaccessible de ce personnage de Lol qui ne vit que pour et par un souvenir > L'itération ligne 5 de « elle y entre » insiste sur cet effet là : le lecteur est donc confronté à l'histoire d'un témoignage impossible et d'un personnage incompréhensible. « Le bal elle la range. [...]
[...] Ce retour en arrière constitue une annale-se externe à la narration de Jacques Hold par une aptitude de 10 ans dans la mesure où la scène du bal, ce souvenir, précède le récit premier de Jacques Hold. C'est de ce passage permanent du présent au passé et inversement, que va naître une tension entre le souvenir de Lol et le moment présent et qui fait de Lol un personnage fuyant, inaccessible et incompréhensible, qui paraît plus vivante au passé alors quelle existe toujours au présent. [...]
[...] Métaphore qui évoque de manière poétique la séparation de Lol et de son fiancé par Anne-Marie Stretter? Le narrateur opère ici une inversion, alors que l'aurorire est censé être connotée positivement, elle vient ici s'opposer à la « lumière artificielle » du bal, et elle devient l'agent de la séparation du trio, et c'est cette séparation qui est alors perçue comme une « brutalité inouie ». 2. « Brutalité inouie » hyperbole qui s'ajoute à la métaphore et renforce la dimension poétique du passage 3. [...]
[...] « Elle le réchauffe, le protège, le nourrit, il grandit, sort de ses plis, s'étire, un jour il est prêt » - Énumération et gradation soutenue par l'isotopie de l'éclosion : « nourrir, grandir, s'étire, un jour il est prêt ». - le pronom personnel « le » caractérise ici le bal, on a l'impression d'une relation maternante > le bal est décrit comme un enfant de Lol, qui fait partie d'elle, l'attention est portée essentiellement sur le bal et non sur le personnage de Lol. Ce qui compte finalement, c'est l'éclosion de ce souvenir. [...]
[...] Stein - Marguerite Duras publié (1964) - Lol V. Stein et le narrateur, des personnages caractérisés par l'incommunicabilité Cet extrait est tiré du roman LRDLVS de Marguerite Duras publié en 1964, qui raconte l'histoire de lol V Stein qui lors d'un bal est trompé par son fiancé Michael Richardson qui tombe sous le charme d'une autre femme : Anne Marie Stretter. Le roman débute avec cet épisode qui, marquera pour toujours Lol qui va être plongée dans une dépression et une folie dévastatrice. [...]
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