Lecture analytique du chapitre 16 de Thérèse Raquin d'Emile Zola. Cette scène fait écho au chapitre 11 car ici il n'y a plus aucun désir brûlant, il n'y a que du vide, c'est le néant.
[...] Il y a aussi la présence de verbe à sens hypothétique dans le texte croyaient, prétendaient, se forçaient On peut relever également vers la fin du chapitre les irréels du présent dans le discours indirect libre ils retrouveraient leur passion, ils gouteraient les délices rêvées il s'agit du discours qu'ils se tiennent à eux-mêmes en faisant semblant d'y croire gouteraient retrouveraient faux espoirs et illusions : En effet, tous ces irréels, ces allusions au passé ou ils avaient pensés qu'ils seraient heureux après la mort de l'obstacle qui les séparés l'un de l'autre, c'est-à-dire Camille fait vivre les deux amants dans une dimension irréels. C'est cette raison qui fera que Thérèse et Laurent décideront de se marier sans se rendre compte que cette union les mènera au chaos. Effectivement, Thérèse et Laurent cherchent des explications rationnelles à leur malaise alors qu'ils ont basculé dans l'irrationnel s'expliquer mais il n'y a plus de vide autour d'eux plus de sans rien à dire abstinence vide fond du néant ils s'agit de termes qui montrent le vide, l'impossibilité de trouver issue à leur malaise. [...]
[...] La critique bourgeoise qualifiait son œuvre de littérature putride Zola est l'un des principaux auteurs naturalistes, mouvement né au XIXème siècle grâce à l'influence des sciences, de la médecine expérimentale et des débuts de la psychiatrie. Les principes du naturalisme sont de renforcer certains caractères du réalisme mais aussi de permettre au romancier de vérifier expérimentalement dans ses romans le rôle des déterminismes sociaux et biologique sur l'individu et le groupe. Maupassant est lui aussi un des grands auteurs naturaliste de l'époque. [...]
[...] CONCLUSION : Ce vide marque le début de leur décente aux enfers, une première forme d'hallucination car ils s'aveuglent sur leur véritable situation, ils se font des tableaux fictifs d'une nouvelle vie possible. Ils viendront ensuite les véritables hallucinations de Laurent qui croira voir le spectre de Camille, ce qui le conduira à la folie. [...]
[...] Cependant alors qu'on aurait penser que l'éloignement aurait été le meilleur remède à leur souffrance, la façon de penser de Thérèse et Laurent est tous autre, ils pensent que le mariage est la solutions à l'ensemble de leurs problèmes. En effet, ils pensent que ce sentiment est passager, que cela est du à la prudence ou encore à la peur Ils cherchent en réalité une excuse à leurs malheurs, on voit bien a travers cette décision absurde la destiné funèbre et inévitable, on verra que cette décision va au contraire empirer les choses et conduire les deux personnages à la mort Transition : A partir du meurtre, Thérèse et Laurent cherchent à garder leur équilibre en se faisant croire qu'ils retrouveront l'envie de vivre ensemble, ils tentent d'entretenir cette illusion. [...]
[...] Relevons également le lexique du dégout écœurait dégoutait malaise répugnance mais aussi les affirmations donnés par l'auteur qui montre aux lecteurs cette sensations d'écœurement le meurtre qui avait apaisé pour un moment leur fièvre voluptueuses de leur chair ou plus loin Mais l'amour ne les tentait plus, leurs appétits s'en étaient allés Tous cela est renforcé par la répétition jamais jamais ils ne se demandèrent un rendez vous, jamais ils pour donner plus de force à la description et susciter d'avantage l'attention du lecteur. On a vu que le meurtre est aussi synonyme de plaisir, au début du chapitre Zola insiste sur les adjectifs fort voluptueuse par exemple. A travers ce chapitre on voit, en effet, que le crime à fait basculer les deux personnages dans le dégout, tous désirs a disparut. [...]
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