Rapport de Brodeck, extrait du chapitre 9, Philippe Claudel, Anderer, village
Ce passage est un extrait du neuvième chapitre du « Rapport de Brodeck » de Philippe Claudel, publié en 2007. C'est un récit à la première personne, le narrateur et personnage principal est un dénommé Brodeck chargé par les villageois de son village de rédiger un rapport sur un mystérieux protagoniste venu s'installer dans ce petit village isolé et appelé par les autres habitants l'Anderer. Brodeck dans son récit ne va cesser d'intercaler des épisodes de son passé comme la guerre et son arrivée dans un camp de déportés après un long voyage en train.
Quelle image des camps le narrateur veut-il faire passer ?
[...] Son sourire devant ce spectacle horrible et inhumain traduit son absence de toute moralité. Non seulement elle accepte de regarder ce spectacle, mais en plus elle y participe. Elle a des valeurs et est supérieure aux détenus, ils ne devaient d'ailleurs pas la regarder sous peine de mort. Tout au long du roman, on retrouve cette double image du bourreau et de la victime, du fait du thème central du roman qui est la culpabilité. [...]
[...] On perçoit une certaine résignation, il y a une absence du registre pathétique, le ton est plus descriptif, explicatif. On peut se demander pourquoi Philippe Claudel ne désigne jamais de façon explicite le contexte de l'histoire à savoir les camps nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Sans doute pour donner plus de pouvoir littéraire, de suggestion à son récit ou alors pour lui donner un côté plus universel en ne nommant ni les lieux ni les peuples. II- La figure marquante de cet univers : La mangeuse d'âme Les souvenirs de Brodeck s'articulent aussi autour d'une femme : La zeilenessniss personnage ambigu d'une grande beauté et d'un sadisme extrême. [...]
[...] Rapport de Brodeck - Extrait du chapitre 9 - Philippe Claudel Ce passage est un extrait du neuvième chapitre du Rapport de Brodeck de Philippe Claudel, publié en 2007. C'est un récit à la première personne, le narrateur et personnage principal est un dénommé Brodeck chargé par les villageois de son village de rédiger un rapport sur un mystérieux protagoniste venu s'installer dans ce petit village isolé et appelé par les autres habitants l'Anderer. Brodeck dans son récit ne va cesser d'intercaler des épisodes de son passé comme la guerre et son arrivée dans un camp de déportés après un long voyage en train. [...]
[...] Il y a un souhait de terrifier les détenus de façon permanente, on veut une soumission totale. On peut reconnaître les camps de concentration et d'extermination des juifs mis en place par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Le récit ressemble aux témoignages des rescapés de ses camps de par l'arrivée des détenus, des conditions de vie, leur habit nos haillons leur humiliation : crânes rasés et croûteux de plus on peut reconnaître la langue allemande. Les gardiens sont assez sadiques ils ont plaisir à soumettre les détenus à leur jeu de désignation, les prisonniers n'ont plus aucun sentiment humain excepté celui de survie, envie d'échapper à la mort. [...]
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