François Rabelais fait parti des grands écrivains du XVIe siècle. Ses oeuvres les plus connues sont : Pantagruel, Gargantua, le Tiers Livre, le Quart livre. Le texte présenté ici est un extrait du chapitre XVI Pantagruel intitulé : « des moeurs et conditions de Panurge ».
Ce chapitre présent un portrait de Panurge, le personnage que Pantagruel considère comme son ami. Quels sont les enjeux de cet extrait ? Ce chapitre présent en premier un portrait de Panurge, puis en fait un double de Pantagruel, enfin viennent les enjeux de cet extrait (...)
[...] Dans cet extrait du chapitre XVI, Panurge joue un mauvais tour à un cordelier. Avec ses fils et ses aiguilles, il coud la robe avec les autres vêtements du cordelier. Lorsque celui-ci veut retirer la robe à la fin de la messe, il retire tous ses vêtements qui sont cousus ensemble et se retrouve nu devant l'assemblée. En ridiculisant ce cordelier, Rabelais fait une violente critique de la religion et de tout le cérémonial religieux que font les prêtres durant les messes pour impressionner l'assemblée. [...]
[...] Dans la seconde bourse, on trouve du verjus. De même, dans d'autres bourses, on trouve des graterons, des puces et des poux, un briquet, des miroirs, du fil et des aiguilles. Tous ces objets servent à ce que le narrateur qualifie de diableries Panurge aime faire des blagues et jouer des tours aux autres, principalement à des gens riches et aisés. Ses mauvais tours sont donc une sorte de vengeance pour ce qu'il est ou plutôt ce qu'il n'est pas, c'est-à-dire, riche et aisé comme les gens victimes de ces blagues. [...]
[...] Il n'a aucune connaissance des femmes et ne s'y intéresse pas. Sur ce point, Panurge Pantagruel sont donc complémentaires. Panurge est ce que Pantagruel n'est pas et inversement. Sur le thème de l'argent, tous deux entretiennent un autre rapport à celui-ci. En effet, Pantagruel n'a pas besoin d'argent. Son père, Gargantua, est un seigneur. Il possède des terres et de l'argent. Pantagruel n'a donc pas de raison de se préoccuper de gagner de l'argent. Par contre, Panurge, lui, a toujours besoin d'argent. [...]
[...] Le personnage de Panurge est donc une critique de la société. L'extrait du chapitre XVI étudié ici présente le personnage de Panurge. Il en dresse le portrait, puis montre qu'il est en réalité un double de Pantagruel. À travers cet extrait, Rabelais fait de violentes critiques de la religion et de la société. L'œuvre de Pantagruel n'est donc pas qu'un simple roman, il sert également à critiquer la société dans laquelle vit Rabelais, bien que ces critiques soient toujours d'actualité. [...]
[...] Bien qu'il ait beaucoup de défauts, le personnage de Panurge et sympathique. Il peut être comparé à Arsène Lupin, de nos jours. Le personnage sympathique aux lecteurs, bien qu'il soit le double d'un autre personnage : Pantagruel. Panurge est un double de Pantagruel. En effet, par certains côtés, ils sont semblable, pour d'autre Panurge le complète et sur d'autres points, ils sont opposés l'un à l'autre. Tous les deux sont de grands enfants : Panurge est un éternel enfant qui ne pense qu'à faire des blagues et jouer des mauvais tours aux autres. [...]
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