Malivole signifie maléfique.
« Pleureray-je ? » Il s'agit ici d'une diégèse qui se définit comme le projet d'une mimésis. Il se demande ce qu'il doit faire. Au lieu de s emettre à pleurer, il s'interroge sur l'utilité de se mettre à pleurer. Il définit une situation théâtrale. Cela reprend hamlet « To be or not to be » (...)
[...] Pantagruel, chapitre 3 Le milan est un oiseau de proie. Gargantua est une machine fictionnelle, il est décrédibiliser. C'est une représentation de la pensée scolastique. Malivole signifie maléfique. Pleureray-je ? Il s'agit ici d'une diégèse qui se définit comme le projet d'une mimésis. Il se demande ce qu'il doit faire. Au lieu de s emettre à pleurer, il s'interroge sur l'utilité de se mettre à pleurer. Il définit une situation théâtrale. Cela reprend hamlet To be or not to be Le oui et le non sont un procédé stylistique universitaire. [...]
[...] Pantagruel se justifie. Plus ceci, plus cela : C'est une indétermination. Il est incapable de caractériser son épouse. Ce sont des généralités. C'est un très mauvais orateur. Il ne trouve pas ses mots. On peut y substituer n'importe quel adjectif. Il y a un effet comique. Il y a également un effet décrédibilisant. On se projette dans le personnage, mais c'est très difficile. C'est un éloge funèbre. Gargantua se plaint, il pleure la perte de sa femme. Il y a un renversement dans l'ordre des lieux. [...]
[...] Savate : cela renvoie à l'objet. Elle est chosifiée, devient un contenant. C'est une métonymie. Ha !Pauvre Pantagruel Cela montre le rapport de Gargantua à son épouse. Il se substitue à Pantagruel et devient un enfant. Il se définit comme immature. Fauce mort Il y a un changement de niveau de langue, ce sont des latinismes. Cela traduit la distance entre le sujet et son sentiment. Cela sert également à mentir. Cette tournure a également pour effet de ridiculiser le discours et de déshumaniser Gargantua. [...]
[...] Gargantua déplora sa perte. C'est une sorte d'antithéâtre. Il se fait pleurer tout seul. Cela marche en trois temps et produit donc un effet comique. Il y a un vocabulaire de l'intime : ma mignonne, mamye ma pantoufle Le premier temps est une digression, c'est une rupture dans la continuité du récit. Ensuite, il y a une focalisation. Il y a d'abord une diégèse qui se rapporte à l'auteur. Puis, il y a la mimésis. C'est le point de vue de description de la scène.(mise en espace et mise en scène) Le dernier temps est une réification. [...]
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