Il y a cependant une étrangeté dans le texte : personne ne les oblige à boire et à manger, ils sont complètement libres de leurs faits et gestes. L'anti-loi ?Fais ce que voudras? semble ouvrir la porte à tous les excès. Par le système d'explications des subordonnées de cause, Rabelais diminue l'efficacité de cette loi : Thélème est réservée à une élite : énumération des adjectifs + termes mélioratifs + répétition de bien (...)
[...] Il montre également que la vie peut être heureuse. Conclusion C'est un texte optimiste montrant l'imagination de Rabelais. La liberté totale de cette règle ne s'applique que si elle est appliquée à des gens bons par nature. Cette idée annonce de grands auteurs qui sont attirés spontanément par la vertu. Le texte exprime une certaine confiance dans l'homme, dans la générosité de l'âme permettant de faire confiance à l'individu même Thélème est une construction de l'esprit, projet idéal qui n'est pas indifférent de méditer : on parle du mythe de l'abbaye de Thélème. [...]
[...] (l.24) Les Thélémites sont des humanistes parfaits, ils savent lire, chanter et jouer de plusieurs instruments, ils ont également le désir de posséder toutes les langues. S'en suit un passage en revue des qualités sportives dignes des qualités seigneuriales de la Renaissance. La vie de Thélème est loin d'ôter aux femmes leur charme, il se réjouit d'avoir des femmes gracieuses, élégantes, mignonnes et agréables. Ils critiquent également les activités purement féminines : arts d'agréments. (l.30) Contrairement aux règles de la mie monastiques qui exigent un renoncement total au monde, ces hommes et ces femmes ont le droit de sortir. [...]
[...] La formation complète à laquelle ils sont soumis à un désir spontané d'apprendre. Rabelais nous fait constaté grâce à différents procédés dont le vocabulaire moral et les remarques psychologiques que s'il y avait des contraintes, les Thélémistes manqueraient leur but. Ce paragraphe se clôt sur une considération d'ordre général : sentence (l.14), montrant par le jeu de l'antithèse que l'homme à un plaisir ineffable à transgresser ce qui est interdit. Ce second paragraphe commence par l'idée de la liberté qui créait une sorte d'enthousiasme de la part de tous, qui porté par un instant social se soumet aux désirs des autres, comme une volonté de satisfaire autrui : “jouons, buvons”. [...]
[...] Il y a cependant une étrangeté dans le texte : personne ne les oblige à boire et à manger, ils sont complètement libres de leurs faits et gestes. L'anti-loi “Fais ce que voudras” semble ouvrir la porte à tous les excès. Par le système d'explications des subordonnées de cause, Rabelais diminue l'efficacité de cette loi : Thélème est réservée à une élite : énumération des adjectifs + termes mélioratifs + répétition de bien. L'auteur émet donc un jugement de valeur. [...]
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