Le mot « équarisseur » désigne une personne qui équarrit les animaux c'est-à-dire qui traite des cadavres d'animaux non utilisés en boucherie pour en tirer la peau, les os et les graisses. Dans ce chapitre nous remarquons que le terme est parfaitement adapté car il s'agit d'un profit sur un cadavre plus bon à rien.
Pourquoi la mort de Malabar apparaît-elle comme un acte particulièrement odieux ? Malabar était le plus grand travailleur de toute la ferme. En effet, il participait très activement à la construction du moulin : il se levait plus tôt que les autres et avait une cadence de travail plus importante.
Lorsqu'approcha l'année de sa retraite, Malabar se fatigua et se blessa « le sabot fendu de Malabar fut long à guérir » (page 119). Il força tellement sur ses muscles qu'arriva ce qui devait arriver : le cheval se blessa gravement « Malabar gisait là, étendu entre les brancards de la charrette, les flancs gluant de sueur tirant sur l'encolure et le regard vitreux : incapable même de redresser la tête. Un mince filet de sang lui était venu à la bouche […] C'est les bronches, balbutia Malabar » (page 128). Ce dernier était heureux de voir s'approcher le moment de sa retraite car il pourrait enfin se reposer et vivre ses dernières années dans un beau pâturage vert, du moins, c'est ce qu'il pensait.
Les cochons décidèrent d'envoyer Malabar en soin à l'hôpital mais lorsque la camionnette arriva, les animaux purent lire « Alfred Simmonds, Equarisseur […] Négociant en Peaux et Engrais animal » (page 131).
[...] Les transformations qui ont éliminé les dernières traces du Soulèvement concernent les commandements adaptés au seul profit des cochons. Les sept commandements qui régissaient la ferme ne sont maintenant réunis qu'en une seule phrase Tous les animaux sont égaux, mais certains plus que d'autres (page 144). Ainsi, les cochons purent diriger les travaux par la violence les cochons supervisaient les travaux de la ferme le fouet à la patte s'habiller comme les humains Napoléon se montra en veston noir avoir des loisirs d'habitude réservés aux hommes ils s'étaient procuré un poste de radio [ ] abonné à des journaux, des hebdomadaires et inviter les fermiers voisins dans la ferme plusieurs charrettes anglaises se présentèrent à la ferme. [...]
[...] Des incidents regrettables se sont produits, des idées fausses ont aussi été monnaie courante * Pilkington ajoute : Tous doutes semblables sont maintenant dissipés. Aujourd'hui moi et mes amis avons visité la Ferme des Animaux, en avons inspecté chaque pouce. Qu'avons0-nous trouvé ? Non seulement des méthodes de pointe, mais encore un ordre et une discipline méritant d'être partout donnés en exemple. Je croyais pouvoir avancer à bon droit que les animaux inférieurs de la Ferme des Animaux travaillaient plus dur et recevaient moins de nourriture que tous autres animaux du compté. [...]
[...] Questionnaire sur les chapitres 9 et 10 de G. Orwell, La Ferme des animaux 1. La mort de Malabar (chapitre Le mot équarisseur désigne une personne qui équarrit les animaux c'est- à-dire qui traitent des cadavres d'animaux non utilisés en boucherie pour en tirer la peau, les os et les graisses. Dans ce chapitre nous remarquons que le terme est parfaitement adapté, car il s'agit d'un profit sur un cadavre plus bon à rien. Pourquoi la mort de Malabar apparaît-elle comme un acte particulièrement odieux ? [...]
[...] Une délégation de fermiers du voisinage avait été invitée à visiter le domaine (pages 144-145), tout ceci sans violer les commandements maintenant très simplifiés. À la fin du livre, nous comprenons que les cochons sont devenus quasiment des hommes, ils ont pris leur place et les autres animaux vivent comme du temps de Jones : en plus de s'habiller et de se comporter comme eux, ils marchent sur leurs deux pattes. Le slogan des moutons Quatrepattes oui ! Deuxpattes non ! a été changé en Quattrepattes, bon ! Deuxpattes, mieux ! (page 143). [...]
[...] Un mince filet de sang lui était venu à la bouche [ ] C'est les bronches, balbutia Malabar (page 128). Ce dernier était heureux de voir s'approcher le moment de sa retraite, car il pourrait enfin se reposer et vivre ses dernières années dans un beau pâturage vert, du moins, c'est ce qu'il pensait. Les cochons décidèrent d'envoyer Malabar en soin à l'hôpital, mais lorsque la camionnette arriva, les animaux purent lire Alfred Simmonds, Equarisseur [ ] Négociant en Peaux et Engrais animal (page 131). [...]
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