Des animaux soutiennent le régime instauré par les cochons et plus particulièrement par Napoléon : ce sont d'abord les moutons, qui tentent de déstabiliser l'adversaire premier de Napoléon, Boule de Neige lorsque ce dernier tente d'exposer ses projets, ses idées aux réunions hebdomadaires comme le prouve cette phrase « Ils interrompaient les débats […] et entonnaient leur refrain aux moments cruciaux des discours de Boule de Neige » (page 56). De plus, les moutons sont plutôt naïfs et manipulables et Napoléon le sait très bien et s'en sert comme atout contre Boule de Neige « Napoléon était le plus apte à rallier le soutien des uns et des autres. C'est auprès des moutons qu'il réussissait le mieux » (page 55).
Le deuxième supporter du régime des cochons est Malabar qui est le naïf et le « bêta » de la ferme. Mettant toujours autant d'ardeur au travail, il suit à la lettre les instructions de Napoléon. Après avoir annoncé que « si c'est le camarade Napoléon qui l'a dit, ce doit être vrai », il renchérit avec une nouvelle phrase « Napoléon se trompe jamais ».
[...] Lorsque Napoléon va violer les commandements, Brille-Babil va manipuler les esprits d'une telle manière, que les animaux n'auront rien à redire. Lorsque Napoléon annonce qu'il va collaborer avec les humains, les animaux se souviennent vaguement du commandement qui l'interdisait ; n'ayant aucune preuve, les animaux ne peuvent rien dire Pouvez-vous faire état d'un document, d'un texte consigné sur un registre ou l'autre ? (page 74). Brille-Babil s'y prendra de la même façon avec Douce qui croyait que les cochons avaient violé le quatrième commandement concernant les lits. [...]
[...] Jones tente de reprendre sa ferme en main. Pour éviter toute mort inutile, Boule de Neige préfère faire passer le message aux autres fermes, ce qui intimidera les autres fermiers, plutôt que de combattre comme lors de la Bataille de l'Etable des soulèvements en chaîne auraient pour effet de détourner l'ennemi de toute tentative de conquête (page 60). La dernière qualité expliquée dans le chapitre 5 est son talent d'orateur. Pour défendre ses idées et ses projets face aux autres animaux notamment les moutons qui tentent de l'interrompre par des bêlements intempestifs, Boule de Neige l'emportait sur Napoléon grâce à ses discours brillants (page 55). [...]
[...] Ces suppressions de liberté de paroles, de décision et la manipulation par le mensonge nous prouvent que le régime de la ferme devient une dictature. [...]
[...] Il a donc décidé que les débats publics étaient abolis (page 63). Napoléon, voyant que les animaux commençaient à se rallier à Boule de Neige, son ennemi, décida de lâcher les neuf molosses qu'il avait élevés pour se débarrasser de son adversaire politique : les neuf molosses [ ] se jettent sur Boule de Neige, qui de justesse échappe à leurs crocs (page 61). Après avoir retiré le pouvoir au peuple par la suppression du droit de vote, Napoléon va encore plus loin et supprime la liberté de paroles : en effet, aucun animal ne peut protester contre les dirigeants et plus particulièrement contre Napoléon puisque ce dernier est protégé par ses neuf molosses imposants et dangereux : les quatre gorets piaillèrent leurs protestations [ ] les chiens [ ] se mirent à grogner, et les porcelets se turent (page 63). [...]
[...] Questionnaire sur les chapitres 5 et 6 de G. Orwell, La Ferme des animaux 1. Dans ce chapitre, des animaux soutiennent le régime instauré par les cochons et plus particulièrement par Napoléon Ce sont d'abord les moutons, qui tentent de déstabiliser l'adversaire premier de Napoléon, Boule de Neige lorsque ce dernier tente d'exposer ses projets, ses idées aux réunions hebdomadaires comme le prouve cette phrase Ils interrompaient les débats [ ] et entonnaient leur refrain aux moments cruciaux des discours de Boule de Neige (page 56). [...]
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