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Comment caractériser ce ou plutôt ces personnages ?
Dans un premier temps, on étudiera cet être polyvalent, puis son rôle, pour finir on se penchera sur la remise en question littéraire.
Trouscaillon se révèle être un personnage aux multiples visages, un être polyvalent, en effet, ce dernier emprunte de nombreuses identités, aussi différentes les unes que les autres. Lorsque ce dernier rencontre Zazie, il se nomme Pédro-Surplus, nom choisi dû au fait de sa proximité du marché aux Puces. Par la suite, il y aura confrontation entre l'oncle Gabriel et l'homme, décrit comme un flic par Zazie. On cite "pauvre flic". C'est d'ailleurs par la suite que Pédro-Surplus prendra l'identité d'un flic nommé Trouscaillon, formé des termes d'argot "trousser" qui signifie posséder une femme et "caille" soit femme. On pense également au verbe argotique "rouscailler" qui a pour signification "parler". Ce qui met en relief le fait que c'est un personnage qui se joue des autres par le langage. D'ailleurs on remarquera sa facilité à se glisser d'un rôle à un autre, ce qui crée la dimension comique, point à étudier par la suite. Lorsque ce dernier va rendre visite à Marceline, soit Albertine dans le film, ce dernier ne se nomme plus Pédro-Surplus, ni Trouscaillon, mais Bertin Poiré, qui rappelle une rue parisienne. Ce dernier ne cesse de changer de rôle, on cite d'ailleurs pour appuyer ce jeu de transformation : "Et puis ne m'appelez pas Pédro-Surplus. Ça m'agace. C'est un blase (nom) que j'ai inventé sur l'instant, comme ça, à l'intention de Gabriella, mais j'y suis pas habitué, je l'ai jamais utilisé. Tandis que j'en ai d'autres qui me conviennent parfaitement". Son dernier avatar est Aroun Arachide. Ce qui rappelle le calife de Bagdad, Haroun-Al-Rachid, et inspirateur de quelques contes des Mille et une nuit. On apprendra d'ailleurs grâce à l'échange entre ce dernier et Gridoux, le malaise qui l'anime. Ce dernier se dit "perdu" et ne sait plus qui il est.
C'est un personnage aux nombreux visages qui joue un rôle important dans la portée humoristique de l'oeuvre. Personnage décalé, et extravagant, fantaisiste. Il est l'un des personnages que Zazie entraine dans son aventure et dans ses péripéties. Pédro-Surplus, alias Trouscaillon, alias Bertin-Poirée, alias Aroun Arachide participent au comique de situation, on pense par exemple au moment où Zazie et ce dernier sont au restaurant (...)
[...] Zazie dans le métro analyse de Trouscaillon : Raymond Queneau est un auteur français, né en 1903 et mort en 1976. Ce dernier a écrit de nombreuses œuvres comme Exercices de style, les fleurs bleues Ou encore Zazie dans le métro, œuvre qui nous intéresse ici, et publiée en 1959. C'est d'ailleurs pour l'originalité de cette dernière que, Louis Malle, né en 1932, et mort en 1995 a décidé de reprendre le roman pour l'adapter en film en 1960. C'est un réalisateur fort célèbre pour avoir réalisé les Amants, au revoir les enfants Il a tout de suite été fasciné par l'originalité et l'innovation de l'œuvre. [...]
[...] Il est également l'un des personnages qui suivra Zazie, et sera entrainé dans ses péripéties, et où les situations seront presque toujours tournées en dérision. Si ce dernier est comique, et aussi rendu comique, par le texte, mise en scène et jeu d'acteur. Celui-ci ne cesse de remettre en cause la grammaire, ce qui peut contribuer à l'humour, certes mais aussi faire référence à cette dénonciation des codes littéraires et académiques, voulu par Raymond Queneau ! [...]
[...] Le personnage aux x identités s'amuse d'une certaine manière avec la langue et les mots, comme le fait si bien Raymond Queneau. Donc : Ces personnages sont importants dans l'œuvre de Zazie dans le métro, en effet ils déstabilisent le spectateur, le surprennent, et contribuent au comique de l'œuvre. Les coups de théâtre, rebondissements et surprises accélèrent ainsi la narration, le récit est vivant, et énergique. L'œuvre est rythmée, notamment chez Louis Malle par le biais des procédés cinématographiques. Ce personnage à une personnalité fantaisiste, ou plutôt multiple, qui provoque le trouble, et ainsi ne peut qu'accentuer la portée humoristique de l'œuvre. [...]
[...] Ce dernier apporte la portée humoristique, en se retrouvant dans des situations comiques et décalées, voir parodiques. Comment caractériser ce ou plutôt ces personnages ? Dans un premier temps, on étudiera cet être polyvalent, puis son rôle, pour finir on se penchera sur la remise en question littéraire. Trouscaillon se révèle être un personnage aux multiples visages, un être polyvalent, en effet, ce dernier emprunte de nombreuses identités, aussi différentes les unes que les autres. Lorsque ce dernier rencontre Zazie, il se nomme Pédro-Surplus, nom choisi dû au fait de sa proximité du marché aux Puces. [...]
[...] Ce dernier reprend son petit train-train comme si de rien n'était et entame un repas. Ses changements d'attitudes sont aussi à prendre en compte. On pense au changement de comportement juste après l'altercation entre Gabriel et Pédro-Surplus, lors de l'échange avec Gridoux. Ce dernier se dit perdu, et avoue ne plus savoir qui il est. C'est justement ces décalages de situations qui participent au comique, sûr de lui, il se présente comme marchand, puis endosse le rôle d'un flic, pour au final ne pas savoir qui il est. [...]
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