Louis Aragon : "Que serais-je sans toi..." : étude linéaire

Résumé du document

Le thème de ce poème est la célébration de la femme. Sans compter le refrain, le poème est constitué de trois strophes. La première et la deuxième ont une même forme anaphorique qui en dit long sur les sentiments de l'auteur : "J'ai tout appris de toi". Chaque strophe a un thème précis : (...)

Extraits

[...] L lui rend donc en quelque sorte, hommage. 5e vers : le pronom "toi" est exactement au milieu du vers, or "toi" désigne Elsa, la femme du poète. Elle occupe donc une position centrale dans la vie du poète, chose appuyée par la position du pronom dans le vers. On peut remarquer que tout les "toi" du texte sont ainsi placés au centre des vers. Ce vers montre que grâce encore une fois à la rencontre avec la femme, l'homme naît 6e vers : On remarque le "désormais" qui montre le point de naissance de l'amour et donc de l'homme, la rencontre. [...]

[...] Ce poème est un hymne à la femme.Dans la sixième strophe, Aragon va guider les autres hommes pour qu'ils trouvent le bonheur. Aragon est donc un poète engagée. Sa femme Elsa permet à Aragon de devenir un homme, un poète, et donc lui permet de guider les autres hommes. Aragon a souvent été mis en chanson car le poème d'Aragon possède des refrains, des répétitions, des anaphores . Ce texte fait écho à "Est-ce ainsi que les hommes vivent" ce texte parle aussi de la vie d'Aragon avant Elsa, quand Aragon n'était qu'une "rumeur". [...]

[...] Ces strophes sont composées de six vers chacune, des sizains. Le système de rime est rigoureux, suivi tout au long du poème. Beaucoup de rimes féminines (rimes en qui évoquent encore la femme, thème central de ce poème. Tous les vers sont des alexandrins. II Etude linéaire du poème Etude du refrain : On peut voir que le refrain est uniquement constitué d'anaphore "Que serais-je sans toi . Ceci insiste donc sur le fait que l'homme dépend de la femme, qu'il ne peut vivre sans elle. [...]

[...] Louis Aragon "Que serais-je sans toi . " Le roman inhachevé I Structure du poème et histoire du poète. Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant Que cette heure arrêtée au cadran de la montre Que serais-je sans toi que ce balbutiement J'ai tout appris de toi sur les choses humaines Et j'ai vu désormais le monde à ta façon J'ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines Comme au passant qui chante on reprend sa chanson J'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant Que cette heure arrêtée au cadran de la montre Que serais-je sans toi que ce balbutiement J'ai tout appris de toi pour ce qui me concerne Qu'il fait jour à midi qu'un ciel peut être bleu Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne Tu m'as pris par la main dans cet enfer moderne Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux Tu m'as pris par la main comme un amant heureux Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant Que cette heure arrêtée au cadran de la montre Que serais-je sans toi que ce balbutiement Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes N'est-ce pas un sanglot de la déconvenue Une corde brisée aux doigts du guitariste Et pourtant je vous dis que le bonheur existe Ailleurs que dans le rêve ailleurs que dans les nues Terre terre voici ses rades inconnues Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant Que cette heure arrêtée au cadran de la montre Que serais-je sans toi que ce balbutiement Louis Aragon (1897-1982) a eu une seule femme durant sa vie : Elsa Triolet. [...]

[...] Il était visiblement un fêtard. Il montre que le bonheur ne vient pas du vin, de l'alcool, mais bel et bien de sa femme. 18e vers : "Tu m'a pris la main" Encore une fois, on voit que c'est elle qui est venue vers l'auteur. La femme l'a sorti de "l'enfer moderne". Elle lui a apporté bonheur et stabilité. 19e vers : Le poète fait remarquer que l'homme ne sait plus aimer, ne sait plus ce qu'est le bonheur d'aimer. [...]