Le Quatrième Mur, Sorj Chalandon, prix Goncourt des lycéens, Tripoli, champ lexical de la violence
Le Quatrième Mur est un roman écrit par Sorj Chalandon et publié en 2013. Sorj Chalandon, né en 1952, est un écrivain français du XXIème siècle. Ce roman a obtenu le prix Goncourt des lycéens la même année. Cet extrait se situe à l'incipit du roman lorsque Georges et Marwan, les deux personnages principales, sont à Tripoli le 27 octobre 1983. Dès cet incipit, l'auteur Sorj Chalandon nous plonge directement au cœur du conflit pour nous présenter le décor et les personnages. Cet incipit du Quatrième Mur est-il efficace pour accrocher le lecteur et ainsi l'inciter à continuer sa lecture ?
[...] À la fin de cet incipit, nous pouvons lire Le coup est parti alors que je posais le pied sur l'ombre Cette phrase suit la phrase : Le canon ( ) hésitait entre nos épouvantes Cette phrase suspensive donne au lecteur l'envie de continuer sa lecture, car il doit se demander quel est l'état de Georges, s'il va survivre. Donc cet incipit digne d'un début de film d'action donne envie au lecteur de continuer sa lecture. II Un cadre annonciateur d'éléments du récit : les personnages. [...]
[...] En effet, un incipit doit faire naître une envie de savoir la suite, d'intéresser le lecteur, d'ouvrir des horizons d'attente pour qu'il continue sa lecture. On peut compter parmi ces quelques renseignements, le prénom du narrateur, à savoir Georges ; qu'il nous dévoile avec un certain temps, pour laisser planer le suspens. En effet, il, Sorj Chalandon, nous présente ce personnage principal sans immédiatement nous dire son prénom. Au contraire, il nous le présente par l'intermédiaire de son corps souffrant. En effet, les phrases Je suis tombé . [...]
[...] ou encore Comment va évoluer la relation entre Georges et Marwan ? telles sont les questions que l'on peut légitimement se poser. De plus, ce genre d'incipit laisse le lecteur perplexe sur la raison pour laquelle Georges, cet Occidental, vient se battre et participer à cette guerre. Pourtant, Sorj Chalandon ne nous donne pas les réponses à ces questions, ou du moins pas pour le moment, car il effectue ce qu'on appelle une prolepse puis retourne une vingtaine d'années en arrière, et à la fin du roman, il retourne à la situation initialement présentée. [...]
[...] Cet incipit est également efficace pour une autre raison, avec l'utilisation du principe d'analepse, et avec ce principe, le lecteur doit lire tout le roman pour connaître la suite de cet incipit, que l'on pourrait appeler excipit, car il apparaît à la fin du roman. [...]
[...] La première Une sauterelle apeurée dans les herbes d'été est une métaphore qui réduit le problème de la jambe et la seconde Ma jambe élançait comme une rage de dent montre bien au contraire que le problème persiste et est toujours là. Puis, il nous apporte le prénom du chauffeur, Marwan On apprend que ce dernier est druze. De plus, en qualifiant Marwan de mon Druze Georges montre qu'il éprouve une certaine affection envers lui, mais de quel ordre ? En effet, les deux personnages ont une relation d'amitié dans ce contexte de guerre, car dès le début de l'incipit, nous apprenons que Georges, laisse presque la totalité de ses affaires dans le taxi de son ami. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture