Blaise Pascal, écrivain, scientifique, humaniste, bourgeoisie, Les Provinciales, sciences, jansénistes, lettre, Louis XIV, jésuites, indignation, étonnement, questions rhétoriques, éloquence, doctrine, mensonges, oral, bac de français
Ce document est structuré selon la méthodologie de l'oral du bac de français : il vous donnera toutes les clés pour faire un bon commentaire de l'oeuvre de Blaise Pascal, Les Provinciales.
[...] Nous verrons ainsi comment Blaise PASCAL conduit brillamment avec éloquence sa défense en la transformant en accusation. Cette lettre est divisée en deux parties qui sont les paragraphes, la première partie de la lettre expose l'indignation de l'épistolier par le biais de questions rhétoriques. Quant à la seconde partie de la lettre, elle se présente comme un approfondissement, une reprise des idées de la première partie, en en tirant les conséquences. Développement partie du texte Cet extrait commence par un point d'exclamation. [...]
[...] En effet, la profanation est la faute la plus grave. Il s'agit du terme le plus fort dans le champ lexical de la religion. De plus, l'adverbe « bien » dans « Il y a bien de la différence » souligne davantage la pensée de l'auteur. Ensuite, il y a la répétion 2 fois de la même formule. C'est un parallélisme de structure par « ce serait une impiété de manquer de [ . ] pour [ . ] que l'esprit de ». [...]
[...] Les Provinciales - Blaise Pascal (1657) - Une lettre passant de la défense à l'accusation Introduction Blaise PASCAL est un écrivain et scientifique humaniste du XVIIe siècle. Il est issu d'une famille de la bourgeoisie et a consacré la première partie de sa vie à l'étude des sciences. Il est l'auteur de nombreux ouvrages scientifiques, évoquant ses expériences et contributions. Au milieu du XVIe siècle, il vit une expérience mystique religieuse qui le pousse a délaissé les sciences et devenir auteur janséniste, mouvement religieux récent, caractérisé par une vie austère, une doctrine uniquement fondée sur la foi et délaissant tous les plaisirs de la vie. [...]
[...] L'utilisation de ces deux termes montre la différence entre ce qu'il a fait dans la 10e lettre et ce dont il est accusé. À la 2e phrase, on retrouve le même ton indigné et une question rhétorique. L'intelligence des écrits jésuites est remise en cause et leur enrayage dans le réel : « Si peu raisonnable » (l.4). Il y a une répétition qui se fait 2 fois avec « redire » : avec le préfixe « re » et l'adverbe de fréquence « souvent » Pascal dénonce leur entêtement, et montre qu'ils n'arrivent pas à argumenter d'une façon juste, correcte et raisonnable. [...]
[...] Ce terme au pluriel signifie que leurs auteurs sont dans l'irréel, ils fantasment. Également, Il y a une opposition entre « les vérités de la foi »et « les imaginations de vos auteurs » Les jésuites confondent ce qui vient de Dieu et ce qui est le fruit de leurs imaginations, leurs fantasmes. Cette partie de la phrase crée un ton polémique. Il y a une répétition du déterminant possessif « Vos » (l.1-2) ; du pronom indéfini « on » (l.2) ; de l'adverbe d'intensité « si » Cela montre que Pascal prend ses distances par rapport aux jésuites et met en valeur l'absurdité de leurs idées. [...]
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