Plan détaillé en trois parties et trois sous parties d'un commentaire de texte littéraire extrait de Combray de Marcel Proust. Description d'un retour de promenade du narrateur. Introduction, transitions et conclusion entièrement rédigées et problématique pertinente.
[...] Conclusion Proust décrit donc des espaces totalement opposés dans l'esprit du narrateur et qui, pour lui, ne peuvent s'entre croiser. Or malgré leurs oppositions l'un ne peut exister sans l'autre. Le narrateur rêve à Guermantes et les désirs qui en surgissent sont finalement tous rapportés à la mère à la fin de la journée. Le narrateur utilise un intervenant extérieur, ici le côté de Guermantes avec la Duchesse et surtout le symbole de l'eau qui permet une réflexion de son amour, pour en fin de compte revenir à sa mère. [...]
[...] La mère est alors plus importante que la Duchesse car plus désirée J'étais maintenant tellement en dehors d'eux [les désirs à Guermantes] que leur accomplissement ne m'eût fait aucun plaisir. Gilberte Le narrateur rêve de pêcher la truite or sa première rencontre avec Gilberte était lorsqu'elle était en train de pêcher. II- La mère : figure omniprésente dans la vie du narrateur Annihilation des autres personnages La duchesse de Guermantes s'efface devant la mère il ne veut pas que son rêve se réalise, il ne veut que sa mère. [...]
[...] Les désirs qui tout à l'heure m'entouraient, d'aller à Guermantes, de voyager, d'être heureux, j'étais maintenant tellement en dehors d'eux que leur accomplissement ne m'eût fait aucun plaisir. Comme j'aurais donné tout cela pour pouvoir pleurer toute la nuit dans les bras de maman! Je frissonnais, je ne détachais pas mes yeux angoissés du visage de ma mère, qui n'apparaîtrait pas ce soir dans la chambre où je me voyais déjà par la pensée, j'aurais voulu mourir. Et cet état durerait jusqu'au lendemain, quand les rayons du matin, appuyant, comme le jardinier, leurs barreaux au mur revêtu de capucines qui grimpaient jusqu'à ma fenêtre, je sauterais à bas du lit pour descendre vite au jardin, sans plus me rappeler que le soir ramènerait jamais l'heure de quitter ma mère. [...]
[...] Or le retour à Combray avec la perte de la nature vierge et sauvage pour un espace civilisé et régulier le ramène à la réalité. Le soleil se couchant, les craintes du narrateur surgissent. Il vit dans un monde gouverné par les habitudes et se projette déjà au soir lorsqu'il sera séparé de sa mère. Les rêveries de la promenade sont mortes et il entre dans une réalité qui devient cauchemardesque. Son unique pensée est sa séparation d'avec sa mère. [...]
[...] Mais quand sur le chemin du retour j'avais aperçu sur la gauche une ferme, assez distante de deux autres qui étaient au contraire très rapprochées, et à partir de laquelle pour entrer dans Combray il n'y avait plus qu'à prendre une allée de chênes bordée d'un côté de prés appartenant chacun à un petit clos et plantés à intervalles égaux de pommiers qui y portaient, quand ils étaient éclairés par le soleil couchant, le dessin japonais de leurs ombres, brusquement mon cœur se mettait à battre, je savais qu'avant une demi-heure nous serions rentrés, et que, comme c'était de règle les jours où nous étions allés du côté de Guermantes et où le dîner était servi plus tard, on m'enverrait me coucher sitôt ma soupe prise, de sorte que ma mère, retenue à table comme s'il y avait du monde à dîner, ne monterait pas me dire bonsoir dans mon lit. La zone de tristesse où je venais d'entrer était aussi distincte de la zone, où je m'élançais avec joie il y avait un moment encore que dans certains ciels une bande rose est séparée comme par une ligne d'une bande verte ou d'une bande noire. On voit un oiseau voler dans le rose, il va en atteindre la fin, il touche presque au noir, puis il y est entré. [...]
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