Dans ce livre, Rousseau s'attache à établir un traité d'éducation en prenant le cas d'un élève fictif, Emile. Il nous transcrit ici l'éducation qu'il souhaiterait lui donner pour l'élever au rang d'Homme. Néanmoins, Rousseau le dit lui-même, sa démarche est purement théorique et souffrirait sûrement d'une mise en application.
Jean-Jacques Rousseau est né en 1712 à Genève qu'il quitte dès ses seize ans pour la Savoie où il se formera en autodidacte chez Mme de Warens, en particulier à la musique. Il rejoint Paris en 1742 dans le but de faire carrière dans la musique mais sa vie y est en fait plus compliquée que prévu. Son œuvre restera marquée par sa propre expérience de la vie, au contact de l'injuste et de l'inégalité.
[...] Si l'on fait ce cheminement et cet effort pour un enfant, l'on peut le faire pour tout autre être nous entourant. La société est en cela une base de questionnements infinis sur laquelle il faut se pencher. Il ne voit pas d'autre nature en l'homme que son humanité, rien de plus sage. Après avoir appelé à cet homme nouveau, Rousseau l'entretient sur la question de l'enfance. Il lui préconise d'aimer l'enfance, de favoriser ses jeux, ses plaisirs, son aimable instinct. l41. [...]
[...] On comprend alors en quoi la théorie éducative de Rousseau est une révolution dans ce monde traditionnel et religieux. En effet, cette pensée vient remettre en cause des siècles d'éducation d'enfants, mais aussi la connaissance des adultes et les fondements de la société. Comment ne pas se remettre en cause en tant que parent sur la question d'une éducation qui apparait aujourd'hui comme obsolète ? 3-Vers un Homme plus humaniste Rousseau lance un appel à tous ses parents, à toutes ses familles, à tous ses Hommes avec une unique demande soyez humains, c'est votre premier devoir l39. [...]
[...] Les principes de l'éducation selon Jean Jacques Rousseau dans son ouvrage Emile ou De l'éducation Dans ce livre, Rousseau s'attache à établir un traité d'éducation en prenant le cas d'un élève fictif, Emile. Il nous transcrit ici l'éducation qu'il souhaiterait lui donner pour l'élever au rang d'Homme. Néanmoins, Rousseau le dit lui-même, sa démarche est purement théorique et souffrirait surement d'une mise en application. Jean Jacques Rousseau est né en 1712 à Genève qu'il quitte dès ses seize ans pour la Savoie où il se formera en autodidacte chez Mme de Warens en particulier à la musique. [...]
[...] 3-La prise de conscience de l'enfant comme être moral. Pour Rousseau, l'aboutissement de l'éducation est que son élève prenne conscience de sa propre existence. Pour lui, cela passe par un recours moins fréquent à autrui l 16 puisqu'il pourra plus par lui-même grâce aux forces nouvelles, aussi bien intellectuelles que physiques qu'il aura su développer. L'acquisition de ses forces permet également de développer une connaissance primordiale, qui permet de les diriger par soi même. C'est seulement une fois cette connaissance acquise, cette capacité à agir sur ses forces dont l'enfant peut prendre conscience de lui-même, de son existence en tant que personne pensante. [...]
[...] L'âge de la gaieté se passe au milieu des pleurs, des châtiments, des menaces et de l'esclavage. l33-34. Rousseau nous dresse ici le portrait de l'enseignement traditionnel hérité du Moyen Age fait notamment par l'Église. L'apprentissage se faisait dans des conditions difficiles souvent loin de sa famille et dans un cadre monastique où la vie était austère et rythmée par les prières, leçons, travaux bien loin d'une quelconque liberté. L'éducation élémentaire était certes assurée par les parents, mais ceux si n'encourageaient en rien le développement personnel de leurs enfants, n'hésitant pas à user de la force et parfois même de violence pour leurs inculquer la bien séance élémentaire. [...]
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