La Princesse de Montpensier, Madame de La Fayette, sort de Chabannes, figure de l'honnête homme, humanisme, passion amoureuse, château de Champigny, commentaire de texte
Dans la nouvelle "La Princesse de Montpensier" de Madame de La Fayette, écrite au XVIIe siècle, le personnage du comte de Chabannes occupe un rôle important. En effet, il est très bon ami du prince de Montpensier, mari du personnage éponyme, et en vue des circonstances de guerre qui obligent le prince à partir faire la guerre, il devient le précepteur et un proche ami de la princesse de Montpensier, au château de Champigny où ils sont réfugiés. Mais quel est son sort à la fin de la nouvelle ?
[...] La passion non réciproque a été finalement trop difficile à supporter, le comte a tenté de fuir ses sentiments en fuyant la princesse : il décide de quitter Champigny peu avant la fin de la nouvelle pour s'éloigner de l'objet de sa passion. On assiste au renoncement du comte, qui avait toujours su rester loyal à la princesse, et qui prend finalement la décision de s'éloigner pour s'épargner encore plus de souffrance. Celle- ci est devenue plus forte, plus intense que son amitié et sa fidélité envers la princesse. [...]
[...] La Princesse de Montpensier – Madame de La Fayette (1662) – Le sort de Chabannes à la fin de la nouvelle Dans la nouvelle La Princesse de Montpensier de Madame de La Fayette, écrite au XVIIe siècle, le personnage du comte de Chabannes occupe un rôle important. En effet, il est très bon ami du prince de Montpensier, mari du personnage éponyme, et en vue des circonstances de guerre qui obligent le prince à partir faire la guerre, il devient le précepteur et un proche ami de la princesse de Montpensier, au château de Champigny où ils sont réfugiés. [...]
[...] Une passion violente et douloureuse Cependant ces valeurs telles la maitrise de soi ne l'empêche pas de ressentir une passion violente et douloureuse : le comte de Chabannes tombe éperdument amoureux de la princesse de Montpensier, à force de passer son quotidien à ses côtés dans le château. L'auteure la qualifie même de la « plus extraordinaire passion qui fut jamais », mise en valeur par ce vocabulaire hyperbolique et précieux, soigneusement choisi par Madame de La Fayette comme dans toute l'œuvre. [...]
[...] Ainsi, le personnage du Comte de Chabannes connait un sort funeste et tragique par l'alliance de deux aspects cruciaux de son personnage : les vertus de l'homme cultivé et savant, de l'honnête homme toujours dans la mesure de soi, le respect et la loyauté, conjugués à sa passion unilatérale douloureuse et destructrice qui pèse et réussit même à prendre le dessus sur sa raison et ses actes. D'ailleurs, le sort tragique du personnage est un moment clef de l'histoire, car il entraine indirectement la mort du personnage éponyme dans la nouvelle, tant il est important. [...]
[...] Madame de La Fayette emploie justement des termes très forts comme « insupportable », « affliction », « supplice ». Ses valeurs d'honnête homme et son amour vont causer son déshonneur et son exil, la fin de son amitié avec le prince et indirectement sa mort. Dans la nouvelle, ce personnage demeure en apparence en personnage secondaire jusqu'à sa mort : elle est pathétique, il se fait tuer dans son sommeil par les logeurs la nuit de la Saint Barthélemy. [...]
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