La Princesse de Clèves : Un roman classique ?

Résumé du document

Le règne de Louis XIV (1661 à 1715) a été marqué par la mise en place d'une monarchie totale et absolue. A cette même époque et notamment durant la seconde moitié du XVIIe siècle naît le mouvement du classicisme où les auteurs développent un art de mesure et de raison, fondé sur l'idéal de perfection. C'est durant ce courant que Mme de Lafayette écrit anonymement son deuxième roman, La Princesse de Clèves en 1678. En quoi pouvons-nous dire que ce roman est un roman classique ?

Extraits

[...] Cependant, La Princesse de Clèves n'a pas comme seul but de nous divertir et a aussi une portée morale. L'auteur nous pousse à réfléchir sur les dangers et les influences de la Cour et aux puissances des passions devant lesquelles l'Homme peut parfois être trop faible. A travers les réflexions internes de certains personnages, elle nous montre la complexité des sentiments comme l'amour ou la jalousie et à quel point il est difficile, et parfois même impossible, de lutter contre eux. [...]

[...] La Princesse de Clèves : Un roman classique ? I. Introduction Le règne de Louis XIV (1661 à 1715) a été marqué par la mise en place d'une monarchie totale et absolue. A cette même époque et notamment durant la seconde moitié du XVIIe siècle nait le mouvement du classicisme où les auteurs développent un art de mesure et de raison, fondé sur l'idéal de perfection. C'est durant ce courant que Mme de Lafayette écrit anonymement son deuxième roman, La Princesse de Clèves en 1678. [...]

[...] Lors des descriptions, elle ne présente rien qui puisse choquer le public. Ainsi lorsque le roi ce blesse lors du tournoi, l'accident nous est rapporté par cette unique phrase, dans laquelle la violence et la brutalité du choc ne sont point suggérées par l'auteur: Il courut, les lances se brisèrent, et un éclat de celle du comte de Montgomery lui donna dans l'œil et y demeura. Les propos des personnages restent dans les limites de la bienséance. En effet les personnages ne disent que ce que la politesse leur permet et ne vont pas au-delà. [...]