Princesse de Clèves, portrait de Mlle de Chartres, Madame de La Fayette, éléments traditionnels, allégorie de la beauté, rang social, vertu, moralité, éducation
L'extrait se trouve au début du roman de Mme de Lafayette écrit en 1678. La Princesse de Clèves se déroule en 1558. Ce roman débute par le tableau de la cour de Henri II, avec des portraits historiques comme le Prince de Clèves et le duc de Nemours. Ensuite, le lecteur découvre celui de la princesse de Clèves (Mlle de Chartres) qui a 16 ans. Nous découvrons ce personnage grâce à son portrait à la fois mélioratif et valorisant, mais aussi déroutant. Il paraît peu conventionnel.
[...] — Le temps utilisé est le passé simple, les actions sont brèves et se succèdent. → Elle apparaît et immédiatement l'admiration est suscitée. — Cette succession d'action est mise en valeur par « alors », un adverbe de temps qui insiste sur le caractère exceptionnel de la princesse. — Le pronom « elle » désigne toujours la présentation de la princesse. — Alors qu'on n'a toujours pas son nom apparaît celui du Vidame de Chartres dans la 2de phrase. — La phrase est caractérisée par un superlatif : « une des plus grandes ». [...]
[...] — Encore une référence à la vertu, le mot « vertu » étant répété avec « honnête femme » qui est un synonyme de « vertu ». — L'éducation de Mme de Chartres est basée sur la méfiance des hommes et des sentiments. — Dans cette injonction de la 8e phrase, Mme de Chartres appelle la princesse à se méfier d'elle-même : on peut noter l'effet paralysant sur la princesse. — « extrême » hyperbolique. — La suite de la phrase est une sorte de célébration de l'amour et du mariage, la célébration d'aimer et que ce soit réciproque. [...]
[...] — Voix active « aimer son mari » et voix passive « d'en être aimée » → voilà où se trouve le bonheur. — « seul » montre que seul l'amour peut faire le bonheur d'une femme, elle n'a qu'un seul destin. Conclusion Le portrait de la princesse est peu conventionnel. En effet, il nous montre l'aspect de l'éducation et de la morale. Toute la suite du roman va nous raconter la lutte de la princesse pour l'éducation de sa mère. Elle dirige sa vie, même depuis la mort. Jusqu'au bout. [...]
[...] — La vertu est en rapport avec l'honnêteté, la sagesse, c'est la force mentale qui nous amène à faire le bien. — Dans la phrase on remarque un complément circonstanciel de temps : « plusieurs années », ce qui montre tout le temps qu'elle a consacré à sa retraite et à l'éducation de sa fille. On revient donc sur la moralité. — La phrase 5 vient confirmer cette idée. — Les règles de conduite prônaient par Mme de Chartres vise à donner à sa fille une éducation complète : beauté, esprit, vertu (l'intellectuel et la morale). [...]
[...] La Princesse de Clèves, le portrait de Mlle de Chartres - Madame de La Fayette (1678) - En quoi ce portrait réserve une place réduite aux éléments traditionnels du portrait ? Introduction L'extrait se trouve au début du roman de Mme de Lafayette écrit en 1678. La Princesse de Clèves se déroule en 1558. Ce roman débute par le tableau de la cour de Henri II, avec des portraits historiques comme le Prince de Clèves et le duc de Nemours. Ensuite, le lecteur découvre celui de la princesse de Clèves (Mlle de Chartres) qui a 16 ans. [...]
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