Princesse de Clèves, Madame De La Fayette, Cour de France, Henri II, Catherine de Médicis, monde idéal, François 1er
A priori, la Cour de France sous le règne d'Henri II, apparaît être un monde idéal, si l'on suit la description qui en est donnée par Madame de La Fayette. Elle y compte dans ce troisième paragraphe de l'incipit, toute une énumération des plus hautes personnes y prenant place, à l'instar de la Princesse Elizabeth de France, Reine d'Espagne ; de Marie Stuart, Reine d'Écosse mariée elle-même au Dauphin François ; de la Reine Catherine de Médicis ; puis de la soeur du Roi. Ce panel de personnages au sang bleu illustre bien la dimension magnifique de cette Cour qui ne recèle uniquement que de personnes bien nées, appartenant à la plus haute sphère de la société, faisant fonction d'élite.
[...] Une quête de la perfection qui serait synonyme de malheur, car elle induirait le péché, l'orgueil et l'arrogance démesurée des Hommes qui en oublieraient les voies de Dieu, à l'instar de Babylone dans la Bible. Ce monde de cour apparaît de facto, trop parfait pour être vrai, il est utopique, et il peut être légitime de s'interroger sur cette vision qui cacherait peut-être quelque chose de moins reluisant. Cela pourrait aussi être une volonté de la narratrice pour conduire son lecteur à s'interroger sur cette Cour de France qui est décrite comme idyllique, où les plaisirs font loi, et où les intrigues politiques, pourtant bien présentes, ne sont pas évoquées. [...]
[...] La cour, un monde idéal ? Une surenchère de qualité A priori, la Cour de France sous le règne d'Henri II, apparaît être un monde idéal, si l'on suit la description qui en est donnée par Madame de La Fayette. Elle y compte dans ce troisième paragraphe de l'incipit, toute une énumération des plus hautes personnes y prenant place, à l'instar de la Princesse Elizabeth de France, Reine d'Espagne ; de Marie Stuart, Reine d'Écosse mariée elle-même au Dauphin François ; de la Reine Catherine de Médicis ; puis de la sœur du Roi. [...]
[...] La Princesse de Clèves , Madame de La Fayette La cour, un monde idéal ? Extrait à étudier Le texte à étudier est un extrait de l'incipit du roman : La Princesse de Clèves , de Madame de La Fayette : Jamais cour n'a eu tant de belles personnes et d'hommes admirablement bien faits, et il semblait que la nature eût pris plaisir à placer ce qu'elle donne de plus beau dans les plus grandes princesses et dans les plus grands princes. [...]
[...] Madame de Lafayette dépeint ici, un monde sans défaut et parfait à travers ces éminents personnages. Pour cela, l'usage du superlatif est encore visible en plus de l'anaphore avec les plus grandes princesses [ . ] les plus grands princes où la narratrice insiste sur les plus ; mais aussi ici : le nombre infini de princes et de grands seigneurs , jamais la cour n'a eu tant de belles personnes et d'hommes admirablement bien faits . L'adverbe de temps jamais est révélateur de ce monde de Cour idyllique, où jamais auparavant la cour n'avait atteint tant de perfection. [...]
[...] À la Cour, c'est le rang social qui compte par-dessus tout, à tel point que le prénom et le nom de la Reine (Catherine de Médicis) ne sont pas communiqués au lecteur, tout comme pour Madame Marguerite, qui est uniquement désignée comme la sœur du Roi . En outre, cette Cour, qui est pourtant celle du Roi Henri II, apparaît toutefois comme inférieure à celle du Roi François Ier, père d'Henri. La narratrice indique que c'est le Roi François 1er qui a introduit à la Cour la comédie et la musique, mais que son fils, l'actuel Roi n'a pas continué cette politique culturelle, contrairement à sa femme Catherine de Médicis. Le goût . régnait encore en France . [...]
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