La princesse de Clèves, Madame de la Fayette, La Confession d'un enfant du siècle, Alfred de Musset, Thérèse Desqueyroux, François Mauriac, procédé stylistique, narration, sentiments, champ lexical, figures de style
Le corpus que nous allons étudier est composé d'extraits de trois oeuvres : La Princesse de Clèves, de Mme de La Fayette (texte A) ; Les Confessions d'un enfant du siècle d'Alfred de Musset (texte B) ; et enfin Thérèse Desqueyroux de François Mauriac (texte C). Dans ces textes de périodes très différentes, les auteurs se sont attelés à la tâche de nous faire percevoir les pensées et sentiments de leurs personnages. Comment s'y sont-ils pris ? Pour tenter de le comprendre, nous verrons dans un premier temps que tous les auteurs se servent des ressources de l'instance narrative pour donner à voir l'intériorité du personnage. Puis nous verrons que chaque auteur a trouvé des moyens très personnels de lexique ou de style pour donner l'illusion d'accéder à la conscience du héros.
[...] 13-14), structure syntaxique qui mime les palinodies et les difficultés à se décider qu'éprouve la princesse. Alfred de Musset introduit lui aussi un champ lexical fort dans son texte, mais c'est celui de l'amour, avec des mots tels que « j'idolâtrais » (l. « cœur débordant » (l. « bien-aimée » (l. « on embrasserait » (l. 10). A cela s'ajoute une hyperbole : « tout ce qu'on voit, tout ce qu'on entend vous parle de la bien-aimée » (l. [...]
[...] L'extrait est divisé en deux parties dans lesquelles le traitement des sentiments est radicalement différent. Dans les deux premiers paragraphes, le narrateur décrit avec lyrisme son état d'esprit de jeune homme fou amoureux : il « idolâtr[e] » (l. sa maîtresse, et n'a d'yeux et de pensées que pour elle. Ces deux paragraphes sont chargés, comme on le verra, de nombreux procédés stylistiques qui mettent en valeur cette omniprésence de l'être aimé dans les sentiments et pensées du personnage. Mais une rupture advient avec l'épisode sous la table : le narrateur découvre que sa maîtresse lui est infidèle, et qu'en outre elle sait parfaitement dissimuler. [...]
[...] La Princesse de Clèves - La Fayette (1652) ; La Confession d'un enfant du siècle - Musset (1836) ; Thérèse Desqueyroux - Mauriac (1927) - Quels moyens les auteurs ont-ils choisis pour faire percevoir aux lecteurs les sentiments et les pensées qui agitent les personnage principaux ? Le corpus que nous allons étudier est composé d'extraits de trois œuvres : La Princesse de Clèves, de Mme de La Fayette (texte ; Les Confessions d'un enfant du siècle d'Alfred de Musset (texte ; et enfin Thérèse Desqueyroux de François Mauriac (texte C). [...]
[...] On aperçoit l'une des raisons principales de son dégoût : avec son mari, « le bonheur n'existe pas » (l. 31-32). Ainsi, Mauriac fait la même chose que Musset : dans une partie du texte, il ne montre que les actes ; dans une autre, il décrit les sentiments Des moyens stylistiques et lexicaux divers. Si les auteurs jouent tous de l'instance narrative pour nous amener à observer la conscience du personnage, ils usent toutefois chacun de procédés stylistiques, voire lexicaux, singuliers. [...]
[...] Le monde détruit auquel il est fait allusion est celui des illusions, de la candeur, de l'innocence du narrateur, bientôt frappé de « la maladie du siècle » (l. 1). La nature, pour les poètes romantiques, est un miroir de leur âme ; et c'est bien ainsi que Musset l'utilise ici, donnant au destin de son personnage la beauté tragique des étoiles filantes. Enfin, notons que Mauriac n'emploie pas de figures de style à proprement parler, ni de champs lexicaux, pour nous introduire dans l'esprit de son personnage. [...]
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