Princesse de Clèves, Madame de La Fayette, duc de Nemours, dangers de la passion, destin, champ lexical du danger, sentiments, excipit, épilogue, vertu
Dans cet excipit, le destin des héros va être scellé. Le 3e héros, monsieur de Clèves étant mort, son destin est déjà scellé.
La princesse de Clèves s'est retirée dans un couvent, sa dernière retraite, et repoussera ses amis, sa famille, elle ne communiquera plus avec eux. Ici, le duc va essayer pour la dernière fois de la convaincre d'accepter son amour et de lui parler. Pas de surprise, elle reste sur ses positions et refuse. Elle reste fidèle à elle-même. Lafayette réaffirme son message.
[...] – Les sentiments ressentis par le lecteur sont de la pitié pour les héros et de la terreur, car tous les personnages meurent sauf Nemours qui souffre. – Il n'y avait aucun espoir, on savait la fin. – « celles » = les choses du monde. – « autre vie » = le mort, c'est le tournant du texte. → elle n'est plus intéressée par la Terre, mais par le ciel uniquement. – Le « qu' », négation exceptive qui montre qu'elle ne pense plus qu'à ça et plus au reste. – On est au point culminant. [...]
[...] – Elle évite le contact en envoyant un intermédiaire anonyme avec une « personne de mérite » ce qui veut dire que c'est une personne vertueuse et morale. → elle a été choisie pour protéger la princesse du duc et délivrer un message – « priait » fait référence à la fois à sa relation avec la religion et à la pitié. Elle se sent en danger. – Champ lexical du danger : « exilait », « péril », « détruire ». Ce qui la met en danger c'est de ressentir quelque chose. – Pour elle, la sécurité est présente quand elle n'a aucun sentiment. [...]
[...] – Il lui demande d'insister et de lui rapporter son message, il veut la voir et la convaincre. - Le « mais » exprime l'impossibilité. – La princesse est intransigeante : « non seulement » et « mais encore » → double refus. Refus d'entendre le message de Nemours et d'entendre parler de ce qu'ils se sont dit. C'est un ordre donné à l'avance. – Dans la 6e phrase, la douleur apparaît pour la 2e fois avec l'hyperbole « accablé de douleur ». → Ce qui permet de définir la passion, ce qui fait souffrir. [...]
[...] – Lafayette nous la montre comme un exemple, elle donne son avis, elle pense que la princesse a bien fait. – Elle balaie toute une période de sa vie comme Nemours et consacre la fin de sa vie à Dieu, puis meurt. – Tout ça est expliqué en une demi-phrase pour exprimer la rapidité. – Plus de passion, puis quelques années après la mort. Conclusion Nous avons montré que cet excipit représente bien le roman et résume le message de l'auteure. La princesse est un modèle choisi, car elle fait passer sa vertu avant l'amour. [...]
[...] – Métaphore qui compare l'amour à une flamme « éteignirent sa passion ». – Nemours n'est plus un héros tragique, car il dépasse la souffrance grâce au temps comme on peut le voir avec l'indication temporelle « des années entières » et « le temps ». – Toutes les autres histoires sont racontées sur plus de 100 pages alors qu'elles se passent en quelques mois, et ici une histoire de plusieurs années en 1,5 ligne. – Nemours disparaît peu à peu, il s'efface rapidement et grammaticalement (M. [...]
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