La princesse de Clèves, Madame de la Fayette, discours direct
Madame de La Fayette reçut une éducation soignée, à la fois littéraire et mondaine. Le salon qu'elle tient à Paris,rue Vaugirard, réunit les membres de la haute société : c'est un milieu aristocratique et lettré. En cela Madame de Lafayette est le type même de la femme savante et de la précieuse. C'est en 1678 - alors qu'elle a déjà publié une nouvelle (La Princesse de Montpensier,1662) et un roman (Zaïde, 1670) sous le nom de Segrais - qu'elle publie, sans nom d'auteur cette fois, un roman précieux, un roman historique et surtout un roman d'analyse : La Princesse de Clèves. Dans son roman, Madame de La Fayette conte une histoire d'amour au temps d'Henri II, au XVIe siècle, entre deux belles personnes, Mademoiselle de Chartres, devenue Princesse de Clèves en épousant Monsieur de Clèves, et le duc de Nemours. Le récit montre le questionnement de l'héroïne sur la Cour, l'amour et ses cruautés, avant son retrait au couvent. Dans cette troisième partie, l'aveu intervient à un moment où la princesse s'est rendu compte qu'elle ne pouvait aucunement lutter contre l'amour qu'elle ressent pour Nemours.
[...] La princesse ce livre a un véritable acte. Signe de grandeur et de sensibilité. Question 2 : L'immobilité de Monsieur de Clèves est le symptôme du retentissement de l'aveu. l'étonnement demeure aux principes de l'héroïsme,De la renaissance du héros : Monsieur de Clèves et si surpris et touché qu'il reste « hors de lui-même », expression est à mettre un avec « il n'avez songer à » la phrase suivante, complexe, débutant par une conjonction de subordination de temps “quand", juxtaposé à deux autres subordonnants : "qu il ( . [...]
[...] L'aveu est ambigu car il reflète 2 images contradictoires sur la princesse de Clèves : la faible jeune fille entièrement vertueuse (sens premier = force). II. Le retour au récit : atmosphère pathétique et réactions des personnages Question 1 : le retour au récit : le retour à la ligne les temps du récit + le plus-que-parfaits souligne le procès d'une action en train de se dérouler (« était demeuré »), répété par le complément circonstanciel « pendant tout ce discours ». [...]
[...] La réponse de M. de Clèves Question sur le passage 1 : Il commence par implorer la pitié au “si vous pouvez", il répond par “j'en suis digne”. Il se hisse à la dignité réclamé par la princesse. Cette prière montre qu'il est sensible au mérite de la princesse. si il met en avant son "affliction violente", il ne livre pas tout de suite ses sentiments (“je ne livre pas " mais il met en avant le mérite de la princesse : “vous me paraissez + digne d'estime et d'admiration"). [...]
[...] tournure impersonnelle (« il est vrai ») + 2 propositions complétives (« que j'ai des raisons de m'éloigner de la cour » et « que je veux éviter les périls où se trouve quelques fois les personnes de mon âge » l.3) lexique et sens des mots : « périls » : elle reprend les mêmes mots que sa mère, Madame de Chartres, a employé pour la mettre en garde contre les dangers de la cour. Qui parle ? Sa mère ? Elle ? propos généraux (notons les pluriel) qui la détournent du sentiment de culpabilité personnel ? L'ambiguïté de la démarche = l'affirmation de sa droiture : elle ne dépend pas d'elle seule Son aveu de droiture est davantage un aveu d'impuissance. [...]
[...] La présence du duc de Nemours pendant la scène est primordial, car elle condamne l'aveu à l'échec. La passion de sincérité ne résout pas mais exacerber les tensions entre les époux. Au lieu d'apaiser le tumulte des passions (jalousie, orgueil, amour, inquiétude, etc Il entraîne une suite de péripéties qui vont conduire l'intrigue à sa funeste issue. [...]
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