Commentaire composé sur La princesse de Clève de Madame de La Fayette.
Madame de la Fayette est une femme de lettres françaises, née en 1634 dans une famille aisée de petite noblesse. Elle deviendra rapidement familière des salons littéraires de la capitale et s'adonne à la littérature.
C'est une œuvre qui appartient au mouvement classique et est considérée comme une oeuvre clé de la littérature. La Princesse de Clèves doit son exceptionnelle réussite à l'association de l'équilibre de l'action et de l'analyse psychologique dans le cadre d'un récit bref, ayant pour toile de fond historique la vie à la cour de Henri II. Le personnage principal se sert de sa faculté d'introspection comme d'une arme pour lutter contre l'appel de la passion, évoquant un amour refusé plutôt qu'un amour impossible.
Le registre employé dans le récit est le lyrisme puisque lié à la passion et enfin le langage est soutenu.
L'oeuvre se compose de quatre parties, l'extrait étudié se situe dans la dernière partie.
La stylistique est l'étude des particularités d'écriture d'un texte. Ce que nous avons tenté de faire avec l'étude stylistique de l'extrait de La Princesse de Clèves. Le but étant ici la représentation de la passion amoureuse.
Pour cela nous avons cherché à connaître quels procédés stylistiques l'auteur utilise dans son oeuvre pour illustrer la passion amoureuse dans l'extrait.
Nous aborderons dans un premier temps le lyrisme dans la passion amoureuse, puis la description de l'amour caché et pour finir la narration comme dominante textuelle.
[...] C'est le temps de l'écrit au langage soutenu. Cette utilisation permet d'exprimer une action accomplie mais de façon incertaine, c'est-à-dire que Monsieur de Nemours n'est pas sûr que la princesse ni une tierce personne ne l'est pas surpris en train de l'épier. Conclusion: En somme, Madame de la Fayette inscrit la passion amoureuse par l'emploie du langage soutenu, la narration extradiégétique et de nombreux procédés stylistiques. Les plus marquants sont les isotopies qui marquent l'observation du lecteur et l'usage de déterminants non actualisés qui créent un flou, une confusion généralisée dans l'extrait. [...]
[...] D'ailleurs, le thème de l'extraordinaire est répandu en littérature. Il s'agit d'un adjectif d'intensité renforcé par un autre adjectif qualificatif "fort" indiquant l'admiration de la rareté de quelque chose ou d'hors norme. Il est encadré de deux virgules, créant un isolement et mettant en avant les sentiments forts. A propos de virgules, nous avons constaté qu'il y en a 23 pour seulement 10 phrases et de 5 points virgules, elles sont donc majoritairement longues ce qui est propre à la description. [...]
[...] le lyrisme dans la passion amoureuse A. L'énonciation L'énonciation consiste à employer la langue dans une situation de communication précise. Dans cet extrait, nous avons deux personnages, un homme : Monsieur de Nemours (ligne et une femme : Madame de Clèves (ligne 1). Nous le savons également grâce à l'utilisation des pronoms personnels à la troisième personne du singulier, cela révèle un regard extérieur au récit, celui de la personne qui écrit ou raconte donc du narrateur. Il y a aussi la présence de pronoms toniques "il la vit" (ligne et "la voir" (ligne 18) ainsi que des pronoms démonstratifs neutres comme "ce jardin" (ligne ou "à ce moment" (ligne 17). [...]
[...] Ou bien si c'est cette vision qui donne des chaleurs à Monsieur de Nemours et donc rejoint l'érotisme de l'extrait. Enfin, une figure de sens est présente, il s'agit d'une comparaison "c'étaient des mêmes couleurs qu'il avait portées au tournoi" (ligne 9). Indice qui met en exergue les sentiments de Madame de Clèves puisqu'elle prend, inconsciemment ou non, exactement les mêmes couleurs que celles dont était vêtu Monsieur de Nemours lors d'un tournoi. B. Les procédés d'organisation textuelle Commençons avec la typographie, l'usage des majuscules est conforme aux règles de grammaire française, c'est-à-dire qu'elles sont utilisées en début de phrases et pour les noms propres. [...]
[...] L'indicatif est donc employé pour l'actualisation du procès, c'est-à-dire le passage du virtuel (l'oral) au réel (l'écrit). Le réel est conçu comme tel dans la mesure où le locuteur peut situer le récit par rapport à lui, au lieu où il se trouve et au moment où il parle. On parle alors de contexte pour un discours de fiction. Nous constatons également un verbe "sût" conjugué à l'imparfait du subjonctif dans la figure du chiasme à la ligne 18, accompagné par une proposition subordonnée. [...]
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