Le Prince de Hombourg, acte I, p. 69-78, Heinrich von Kleist, pièce en vers, scène de prière, princesse Nathalie, guerre, plan de bataille, tactique militaire, Feld-maréchal Dörfling, comte de Hohenzollern, commentaire de texte
Le Prince de Hombourg est une pièce écrite par Heinrich von Kleist en 1808-1810 peu de temps avant sa mort. Elle se compose de 5 actes et est écrite en vers. Le premier acte se révèle principalement descriptif, puisqu'il permet de mettre en place la situation de guerre, mais aussi les personnages. L'histoire se centre sur le Prince de Hombourg et son rôle durant la bataille. Cependant, cet acte reste essentiel puisqu'il met en place une des raisons qui fait qu'il désobéit aux ordres de l'électeur durant la bataille. En effet, la raison de cette désobéissance qui est la rêverie et le manque d'écoute est clairement exprimée dans le passage qui débute à la page 69 par "Grand Dieu, ai-je bien entendu ?" et se termine à la fin de l'acte I durant la scène de prière du Prince de Hombourg à la page 78.
[...] Le Prince de Hombourg, acte p. 69-78 - Heinrich von Kleist (1808-1810) Le Prince de Hombourg est une pièce écrite par Heinrich von Kleist en 1808- 1810 peu de temps avant sa mort. Elle se compose de 5 actes et est écrite en vers. Le premier acte se révèle principalement descriptif, puisqu'il permet de mettre en place la situation de guerre, mais aussi les personnages. L'histoire se centre sur le Prince de Hombourg et son rôle durant la bataille. Cependant, cet acte reste essentiel puisqu'il met en place une des raisons qui fait qu'il désobéit aux ordres de l'électeur durant la bataille. [...]
[...] Cette partie marque le début de la déconcentration du Prince de Hombourg de la tactique militaire pour le gant de son rêve. La seconde partie se situe de « Que fait Son Altesse le Prince ? » page 70 à « [ ] le plan de bataille veut précisément les anéantir » page 72 où le Prince de Hombourg se fait rappeler à l'ordre par le feld-maréchal et essaye à nouveau de suivre la tactique militaire de façon peu concluante. La troisième partie se trouve de la page 72 « Hé, pages, de la lumière » à la didascalie « Puis il revient d'un pas triomphant dans le groupe des officiers » page 74 où le gant de la Princesse est retrouvé puis ramener par le prince avant que celle-ci ne quitte la pièce avec l'électeur, l'électrice et leur suite. [...]
[...] Ces deux parties s'assemblent et se superposent rendant le récit plus long et provoquant l'allongement de la scène. Mais bien que cela rallonge l'action puisqu'il retarde l'annonce du plan de bataille, cela amène aussi un effet comique à ce passage. En effet, la superposition d'une discussion sérieuse telle que le plan de Bataille et celle plus superficielle de la disparition d'un gant de la princesse crée un effet plutôt comique. Mais cela n'est pas le seul point qu'on pourrait dire de comique dans ce passage. [...]
[...] Le capitaine de la Golz est présent pour transmettre les ordres au colonel Kotwittz qui est en mission. Alors dans ce passage le capitaine est très sérieux dans l'écoute et il écrit absolument tout ce que le feld-maréchal dit comme l'évoque la répétition de la didascalie « écrivant » aux pages 70 et 75, ainsi que la variante « après avoir écrit » à la page 71 et le fait que le personnage répété aux pages et 75, mot pour mot les paroles du feld-maréchal. [...]
[...] Lors de la discussion militaire, le Prince de Hombourg tente de suivre, mais n'écoutant pas il se tourne vers le capitaine de Golz comme un enfant se tourant vers un camarade pour avoir la réponse à la page 71 « (au capitaine Golz, à la dérobée, en regardant ses tablettes) Qui, mon cher Golz ? Comment ? Moi ? » Cela crée un effet comique accentué par le fait que le capitaine Golz écrivant absolument tout ce que dit le feld-maréchal n'est pas sans rappeler un élève écrivant tout ce que dit son professeur. [...]
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