Analyse littéraire de Prière a Dieu de Voltaire, idéale pour un élève de première Scientifique préparant un oral ou un commentaire sur ce texte. Sont présents dans le document : le texte étudié, quelques informations sur l'auteur et sur l'oeuvre, introduction, développement composé de deux grandes parties (chacune composée de deux sous parties) et conclusion.
[...] Prônant la Tolérance, il a écrit des œuvres diverses dans lesquelles il développe ses idées contre le fanatisme et les persécutions. Traité sur la Tolérance est un essai philosophique dans lequel Voltaire ouvre une réflexion sur la religion et le fanatisme après avoir rappeler un certain nombre de manifestation d'intolérance. Il écrivit cette œuvre dans le contexte de la révocation de l'Edit de Nantes par Louis XIV, en 1695, et de l'Affaire Calas. Ainsi, dans le texte Prière à Dieu extrait du chapitre XXIII de Traité sur la Tolérance, l'auteur fait un appel à la fraternité sous la forme d'une prière qui s'adresse aux hommes et non à Dieu. [...]
[...] Pour appuyer cette idée, Voltaire utilise deux champs lexicaux antithétiques : celui de la haine, de la guerre : haïr égorger tyrannie fléau et celui de la fraternité : foi paix Ce mélange des deux champs lexicaux crée une idée de compassion [du latin cum (avec) et patior (souffrir)], de pitié un partage de la souffrance mis en avant par l'utilisation du pronom personnel nous qui a ici une valeur morale ; valeur complémentaire à l'idée d'erreur, donc d'être imparfait toutes nos lois imparfaites Enfin, l'accent est mis sur la futilité des différences qui opposent les hommes par rapport à leur nature : je pardonne les erreurs Ce texte a la forme d'une prière qui s'adresse aux hommes. Le but de Voltaire est de les inviter vers une tolérance mutuelle sur le plan religieux et social. Par ce fait, il fait donc un appel à la fraternité entre les hommes grâce à son déisme. [...]
[...] La forme de la prière 1. Adresse directe à Dieu 2. Le registre des sentiments 2. Un appel à la Fraternité 1. Une satire des dogmes religieux 2. La fraternité universelle Sur l'auteur François Marie Arouet dit Voltaire, né le 21 novembre 1694 à Paris, où il meut le 30 mai 1778. [...]
[...] Qu'ils aient en horreur la tyrannie exercée sur les âmes, comme ils ont en exécration le brigandage qui ravit par la force le fruit du travail et de l'industrie paisible ! Si les fléaux de la guerre sont inévitables, ne nous haïssons pas, ne nous déchirons pas les uns les autres dans le sein de la paix, et employons l'instant de notre existence à bénir également en mille langages divers, depuis Siam jusqu'à la Californie, ta bonté qui nous a donné cet instant. Voltaire, Traité sur la tolérance, Chapitre XXIII (extrait) Plan d'étude 1. [...]
[...] Cela ce caractérise par l'utilisation de la deuxième personne du singulier : Tu ne nous T'aimer T'adorer ; cela traduit une certaine intimité entre Dieu et Voltaire tout comme l'emploi du mode impératif, daigne et fais que qui a ici une valeur de souhait. Mais aussi, on peut relever une opposition entre la grandeur de dieu par rapport aux hommes. Pour cela, Voltaire utilise dans son texte deux champs lexicaux antithétiques qui sont celui de la faiblesse, métaphore à la ligne 11 des atomes appelés hommes et celui de la grandeur, hyperbole de la ligne 1 Dieu de tous Deuxièmement, la prière ressort grâce à la présence importante des sentiments. [...]
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