C'est le moment où Boris va monter sur le trône. Il monte sur le trône car il est élu par les boyards, il était le bras droit d'Yvan le Terrible.
On le supplie de prendre le pouvoir et de monter sur le trône. Les gens du peuple réagissent de manière irrationnelle. C'est un mouvement de foule. Les gens ne savent pas pourquoi ils sont à genoux. Il y a un effet de contagion (...)
[...] Il y a un effet de contagion. Les gens du peuple ne réfléchissent pas, ils sont ignorants. Seuls les nobles savent réellement ce qui se passe à l'intérieur du palais. Le peuple est passif, il joue un rôle de spectateur mais c'est grâce à lui que Boris monte sur le trône. On ne sait pas si le peuple est manipulé. En effet, il est caractérisé par sa versatilité. Le peuple acclame Boris alors qu'il lui est hostile vers la fin de la pièce. [...]
[...] Il y a plusieurs points de vues dans cette scène. Cela renvoie à l'idée que l'histoire n'est pas claire. Chacun a un autre point de vue. Dans cette scène, Pouchkine fait du peuple un seul personnage mais il a plusieurs têtes. Puis, dans la scène on a accès à deux autres classes sociales : le tsar et les aristocrates. Il y a un discours officiel de Boris. Il essaie de coller à l'image que l'on attend du tsar. Il se présente comme vertueux, sans ambition, il semble refuser le pouvoir. [...]
[...] Puis, il organise une fête pour tout le monde. Cela renvoie au fait qu'il a été élu par le peuple alors que normalement le pouvoir se transmettre du Tsar régnant à son fils. Il y a un dialogue entre Chouïski et Vorotynski. Ils sont hypocrites et opportunistes. Ils se mettent du côté du pouvoir. Peu leur importe qui prend le pouvoir du moment qu'ils peuvent conserver leurs privilèges, leur rang et leurs richesses. Cette scène fait référence à la première scène de la pièce où Chouïski est très critique envers Boris. [...]
[...] Pour faire monter Boris sur le trône, le peuple pleure, supplie, se met à genoux. Tout se passe par mouvement de foule. Le peuple ne peut pas apercevoir Boris à l'intérieur du palais. Ainsi, dans son empressement à retrouver un tsar, le peuple oblige pratiquement Boris à prendre le pouvoir alors que celui-ci semble ne pas en vouloir. Pourtant, ce n'est qu'une apparence. Boris, tout comme les hommes ambitieux, cache ses ambitions et sa soif de pouvoir derrière une apparence. [...]
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