Il raconte la mort de Dimitri. Il se présente comme témoin. Le meurtre a déjà eu lieu. Le peuple est l'acteur principal. Le peuple est pris de panique à la mort de Dimitri, il se lance sur des personnes qui semblent méchantes et qui accusent Boris. On n'a pas de preuves contre elles (...)
[...] Grégoire Travail : Boris Godounov, scène 5 Pimène écrit l'histoire de la Russie. Il représente l'historien, la voix de l'histoire. Il écrit des Chroniques dont Pouchkine dit que ce sont les sources de la pièce. La scène donne lieu à une discussion sur l'histoire, elle joue un rôle dans l'action pour Grégoire. Lieu d'une prise de conscience de Grégoire dans cette scène. Il y a un contraste entre les deux personnages. On s'intéresse à l'historien Pimène et à l'usurpateur Grégoire. [...]
[...] Il écrit sous la protection de Dieu. Ouvrage plein de faveurs il y a miracles et apparitions. Il écrit l'histoire pour transmettre à la postérité et pour finir des exemples. L'histoire est chargée d'une fonction exemplaire, elle fournit des modèles aux générations futures. L'écrivain imprègne ses textes de ses conceptions politiques. Il met les tsars en releif, ce sont des éloges, le peuple doit s'en souvenir, vénérer et prier. L'histoire est au service de la politique. Elle célèbre les souverains. [...]
[...] Grégoire évoque davantage le diable. Le rêve permet une communication avec des forces surnaturelles. C'est un rêve prémonitoire. Il révèle toujours quelque chose. La tentation du pouvoir rappelle la tentation de Jésus par le Diable dans les évangiles. Cela révèle l'ambition de Grégoire. Pimène, c'est la vieillesse, l'étude, Grégoire, la jeunesse, l'action. Il n'a pas vécu, contrairement à Pimène. Il refuse son destin de moine, refuse cette vie. Il veut changer le cours de sa destinée, changer le cours de l'histoire, agir. [...]
[...] Il y a des liens entre religion et politique dénoncés par Pouchkine. Pimène parle d'Ivan le Terrible comme d'un dévot, d'un homme vertueux, c'est une déformation de l'histoire, on idéalise les personnages. Il y a l'évocation d'un miracle. Il y a une opposition entre celui qui écrit et celui qui fait l'histoire. Elle met en avant le problème du témoignage fourni par l'histoire : subjectivité pour la mémoire, religion, schémas politiques. Pimène écrit une histoire à la gloire des tsars. Il y a donc deux réalités des évènements. [...]
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