Cette scène est un dialogue entre Boris et Chouïski qui est un noble. Il lui annonce la montée en puissance du faux Dimitri. Il progresse vers Moscou. C'est un tournant pour Boris. Il constitue une menace pour Boris (...)
[...] Les treize morts sont ceux que le peuple a tués car il les a pris pour les assassins de Dimitri. Il y a un contraste entre les cadavres qui se décomposent et celui de Dimitri qui est frais et qui continue de saigner (c'est une allusion à Richard III, dans la scène o^il cherche à séduire Lady Anne, le cadavre de son mari continue à saigner). Cela montre le caractère sacré. La question se pose s'il est mort d'une mort naturelle ou si c'est Boris qui l'a assassiné. Chouïski n'est pas vraiment impartial. [...]
[...] Boris parle avec son fils. Quand Chouïski prononce le nom de Dimitri, Boris chasse son fils et rougit. Il n'a pas la conscience tranquille. Cela fait treize ans qu'il rêve de cet enfant assassiné. Il y a beaucoup d soupçons sur Boris. Ce n'est pas clair et sûr. Pouchkine entretient ce doute pour avoir deux manières de lire l'action. Il y a la possibilité que ce Boris ou non. Si c'est non, l'histoire raconte la montée de l'usurpateur. Si c'est oui, c'est une tragédie avec une faute de Boris. [...]
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