Description complète de chaque personnage important (animal) intervenant dans la fable Les animaux malades de la peste (entraînement BAC).
[...] On reconnaît que son crime était une ''pécadille'' mais il est jugé par la sentence maximale. Il est herbivore et n'a donc fait de mal à personne. Il se sent par ailleurs coupable et souhaite se repentir en confessant que la faim et l'herbe tendre l'ont poussées à agir de la sorte. Il s'exprime avec lenteur et élégance, on peut donc supposer qu'il n'a pas peur du tout du jugement de ses congénères alors qu'il s'expose au contraire au courroux des autres, trop heureux de s'en sortir à si bon compte en accusant quelqu'un d'aussi peu dangereux. [...]
[...] -Il est par la suite décrit très succintement le Tigre, l'Ours et les Mâtins auxquels on ne cherche pas querelle à cause de leur puissance et leur force (vers 45 : " les autres puissances'' et vers 45 : ''tous les gens querelleurs'', puis vers 48 : ''des petits saints''). Il sont donc craints de tous, eux aussi. Ils incarnent donc des puissants seigneux, ayant sûrement beaucoup d'influence. -Ensuite, vient le tour de l'Âne. Son caractère de gourmand est mis en avant au vers 53 ''quelque diable me poussant . la largeur de ma langue''. Cet animal lui au contraire est peu apprécié. [...]
[...] Il a donc un certain talent d'orateur et n'a pas de noblesse morale. Il pourrait incarner le Procureur du Roi ou un homme d'église qui condamneraient facilement les autres grâce à leurs positions avantageuses dans la hiérarchie de la société. Cette fable représente donc une sorte de tribunal où le plus faible (l'Âne) paie pour les autres de sa vie, simplement à cause de son manque d'influence et de pouvoir. L'auteur, Jean de la Fontaine, a voulu au moyen de cette fable dénoncer les injustices commises par le pouvoir royal et mettre en avant les défauts des nobles proches du Roi. [...]
[...] Il a une place de chef, sinon très importante, parmi les animaux. Nous le voyons au vers 15 lion tint conseil'', ce qui laisse envisager au lecteur que c'est le Lion qui décide et les animaux lui obéissent. Nous remarquons encore clairement la position de supériorité qu'il occupe avec les titres que les animaux (et donc Jean de la Fontaine) lui reconnaissent, tels ''Seigneur'', qui sont des titres de noblesse. Tous les animaux sont par ailleurs extrêmement respectueux avec lui puisqu'il y'a une exagération, voire une hyperbole au vers 34 où le Renard le qualifie de ''trop bon au vers 35 ''trop de délicatesse'', ''beaucoup d'honneur''. [...]
[...] Le Lion, de par sa position de chef, mène ainsi le conseil des animaux et décide de son issue que le plus coupable périsse''). Il est décrit comme un animal de grande stature et de bon appétit (vers 25 : ''appétits gloutons''). Il y a une certaine exagération au fait qu'il puisse dévorer des moutons et un berger, ceci pour bien montrer qu'il ne meurt pas du tout de faim, qu'il se nourrit donc abondamment et il est souligné encore ici la différence entre son imposante stature et celle des autres animaux car peu d'animaux peuvent manger autant. [...]
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