Commentaire composé semi-rédigé sur le poème Le Port, de Charles Baudelaire. Le poème fait partie du recueil Le Spleen de Paris.
[...] Mais ce sont aussi les grands artistes, qui donnent à Baudelaire la joie de vivre en aimant la beauté. Il les a donc célébrés dans un de ses poèmes Les Phares En partenariat avec www.bacfrancais.com Les navires Enfin un élément concrétise ce désir d'évasion : les navires. Ceux-ci aux formes élancées vont permettre au poète d'assouvir sa passion de l'aventure. Puis ces nobles vaisseaux vont devenir la femme aimée, belle et svelte, à laquelle le désir de l'amant symbolisé par la houle imprime par les oscillations harmonieuses de son cœur, l'invitation à chercher la chambre idéale, où les amants retourneront à la source première de leur âme, qui est la vie antérieure. [...]
[...] Ceux-ci donnent au poète l'enthousiasme, et attisent en lui le culte de la beauté qui est la source de toute libération. III/ Un paysage envoûtant La créativité de l'homme Cette perfection est évoquée dans le poème par l'image d'un paysage envoûtant, qui éveille la créativité de l'homme. Nous assistons premièrement à la description d'une architecture magnifique, digne de Michel-Ange. Le palais de la beauté est bâti dans le ciel mais il est relié à la terre par les piliers d'un temple que sont les nuages mobiles Ces grandes bâtisses grecques sont la mesure du génie du poète et de la soif de vérité, qui pour lui, se trouve dans l'art. [...]
[...] Alors s'élève une lente mélopée aux oscillations harmonieuses entretenant le rythme par les bateaux qui reviennent et ceux qui repartent cadences qui ont inspiré les musiciens Duparc et Debussy. Conclusion Baudelaire a réussi à définir d'une très belle façon ses états d'âme, où se mêlent la tristesse mais aussi la jouissance de la beauté, qui seule satisfait le cœur de l'homme. Par l'atmosphère mystérieuse qui plane autour du poème, il se fait sacrer prêtre, grâce à un rituel, au temple de la beauté. [...]
[...] Mais ce mot est aussi la marque de la mort avec laquelle on part pour de grands voyages. Ce thème d'ailleurs est cher à Baudelaire, qui la voit comme une bénédiction. L'importance du ciel Nous approchons maintenant d'un autre domaine qui est celui de la métaphysique. En effet, le mot ciel plein d'une suave poésie, symbolise l'idéal, qu'Hugo et Mallarmé rêvent aussi dans les moments de découragement. Ce sentiment s'intensifie encore, car l'architecture mobile des nuages donne au poète un asile sacré, où il peut se reposer des fatigues de la vie tout en satisfaisant son désir de voyage puisqu'elle est mobile. [...]
[...] Lecture LE PORT Un port est un séjour charmant pour une âme fatiguée des luttes de la vie. L'ampleur du ciel, l'architecture mobile des nuages, les colorations changeantes de la mer, le scintillement des phares, sont un prisme merveilleusement propre à amuser les yeux sans jamais les lasser. Les formes élancées des navires, au gréement compliqué, auxquels la houle imprime des oscillations harmonieuses, servent à entretenir dans l'âme le goût du rythme et de la beauté. Et puis, surtout, il y a une sorte de plaisir mystérieux et aristocratique pour celui qui n'a plus ni curiosité ni ambition, à contempler, couché dans le belvédère ou accoudé sur le môle, tous ces mouvements de ceux qui partent et de ceux qui reviennent, de ceux qui ont encore la force de vouloir, le désir de voyager ou de s'enrichir. [...]
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