Guillaume Apollinaire est un poète du début du XXe siècle. Son originalité, son goût pour le modernisme se manifestent dans ses deux grandes oeuvres, Caligrammes (1918), et Alcools (1913). C'est de ce dernier recueil qu'est extrait le poème « Le Pont Mirabeau ». Son départ fait dire au poète son reflet de l'amour qui s'enfuit, à l'image de l'eau sous le pont Mirabeau.
La fuite du temps est le thème le plus immédiatement perceptible ; c'est aussi l'un des plus constants de la poésie d'Apollinaire. Cette fuite du temps s'exprime de diverses manières. Le refrain accumule les divisions chronologiques (« nuit, heure, jours ») que la dernière strophe repère et élargit (« jours, semaines, temps passé »).
[...] Il ne s'agit pas cependant pour Apollinaire de méditer sur la fugacité des choses ; le poète ne souhaite pas davantage, comme Lamartine dans que le temps ralentisse et suspende son afin de permettre à l'homme de mieux savourer les délices de l'existence. Le poète semble imprégné de sentiments mélancoliques. Il les exprime, et, en particulier le regret, sur un rythme lent de la plainte. En effet nous avons vu que l'absence de ponctuation ainsi que les enjambements créaient une certaine fluidité au poème. Il faut voir derrière ce rythme fluide, une certaine lenteur. Les consonances à la rime -eine,ace,ente le mettent également en évidence, ainsi que les nombreuses rimes féminines. [...]
[...] Le Pont Mirabeau, Apollinaire Guillaume Apollinaire est un poète du début du XXe siècle. Son originalité, son goût pour le modernisme se manifestent dans ses deux grandes œuvres, Caligrammes (1918), et Alcool (1913). C'est de ce dernier recueil qu'est extrait le poème Pont Mirabeau». Son départ fait dire au poète son reflet de l'amour qui s'enfuit, à l'image de l'eau sous le pont Mirabeau. Nous verrons successivement comment le poète exprime sa conception de la vie ( les images du temps et de l'eau reliées à l'amour) et la souffrance du poète. [...]
[...] Les jours s'en vont je demeure». Cette image du temps qui passe est récurrente : notons l'imparfait de répétition au vers 4 «venait» et les répétitions des verbes «venir, passer». Mais le temps emporte aussi nos amours. L'expression : «l'amour s'en est symétrique de : «Les jours s'en vont». La répétition, vers.13 et 14 et le présent de l'indicatif lui confèrent la force de l'évidence, de la vérité. C'est pourquoi dès la première strophe, le bonheur ne résulte que dans le souvenir du poète. [...]
[...] En effet, le bonheur ne subsiste que dans le souvenir du poète. Les thèmes abordés et étudiés dans ce texte sont mis en évidence dans et par le poème lui-même. En, effet, le second vers de chaque strophe ne rime avec aucun autre. Il se termine sur une syllabe contenant la voyelle accentuée. Cet accent met en relief les mots-clés du poème : amours s'en va passé Tout concours à l'expression d'une conception cyclique du temps et de la vie. [...]
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