Commentaire analytique de niveau Terminale d'un extrait de Jacques le Fataliste et son Maître. L'histoire de Madame de La Pommeraye est ici analysée grâce aux figures de style et à la rhétorique. Les réactions de Madame de La Pommeraye sont explicitées et commentées ainsi que les interventions du narrateur (L'Hôtesse).
[...] Alors que le mauvais temps contrait Jacques et son maître à rester à l'auberge du Grand Cerf, l'hôtesse leur raconte l'histoire de madame de La Pommeraye qui, après avoir vécu le bonheur du mariage, se voit délaissée de son époux. Elle décide de s'entretenir avec lui et apprend la vérité. Nous verrons dans un premier temps, la réaction de madame de La Pommeraye face à la vérité en s'attardant sur son indignation et sa vengeance. Puis, dans un second temps, nous observerons les interventions du narrateur et sa principale caractéristique. À la suite d'un long entretient, la crainte de madame de La Pommeraye se voit confirmée. [...]
[...] Le terme "présence" est mis en rapport avec la conclusion de la phrase "il fut parti" par sa place, en fin de position, obéissant à un schéma Ainsi la "présence" et l'absence de l'être aimé constituent un même sentiment douloureux, de même intensité. Douloureuse, madame de La Pommeraye est surprise de ce qu'elle ne faisait qu'appréhender et imaginer. Elle emploie alors, déçue d'avoir raison, la formule restrictive "n'est . que". La locution adverbiale "trop", exprimant une quantité abusive de vérité et de réalité sidérante ne fait que figurer une seconde fois l'intensité du malaise. Si elle ouvre les yeux sur la vérité, elle ne le fait d'abord qu'implicitement, repoussant ce qu'elle refuse en fin de phrase : "il ne m'aime plus ! [...]
[...] Commentaire analytique - Type Bac - Niveau Terminal Jacques, le Fataliste et son Maître Diderot Histoire de Madame de La Pommeraye 145, Pocket Spécial Bac) Plan : Introduction I. la réaction de Madame de La Pommeraye 1. Douleur 2. Vengeance II. Les interventions du narrateur 1. Le pronom je 2. Le pronom vous 3. Le caractère du narrateur Conclusion Denis Diderot est né en 1713 à Landres. Il se détourne de la carrière ecclésiastique à laquelle il était d'abord destiné pour découvrir peu à peu l'écriture. [...]
[...] L'adjectif "cruelle" est repris sous forme d'adverbe à la ligne 15 et incite sur la violence de madame de La Pommeraye qui veut "effrayer". "Sa vengeance" est si forte qu'elle est comparée, par le biais d'une métaphore, à un objet sous une forte pression et qui "éclate". Il n'est pas que la présence et la personnalité de madame de La Pommeraye qui transparaisse au travers du texte. Il est en fait possible de distinguer la présence d'autres personnages dans le récit et surtout de prendre en compte l'omniprésence du narrateur qui intervient directement pour dévoiler ses réflexions personnelles. [...]
[...] À la ligne le pronom personnel sujet bouleverse le récit et la compréhension du lecteur, accommodé à l'unique action de madame de La Pommeraye, évoquée à la troisième personne du singulier. L'hôtesse se dévoile alors comme étant la narratrice avouée de l'histoire. Elle s'identifie à la condition féminine et difficile de son personnage en utilisant le pronom possessif s'associe à lui en employant "nous" et comprend semble t-il la femme de manière générale dans ses propos et ainsi le lecteur peut être plus ou moins concerné et interpellé. [...]
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