L'action de Polyeucte, Corneille, se déroule à Rome au troisième siècle après J.-C. Cette histoire est tirée d'un fait réel : Polyeucte, a réellement existé, il a brisé les idoles des dieux antiques afin de montrer son appartenance au christianisme. Il est mort en martyre. La pièce a cependant été écrite au dix-septième siècle, et elle relate l'histoire de cet homme qui a été d'ailleurs sanctifié pour ses actes. Dans ce siècle particulièrement catholique, il est évident que le christianisme va être particulièrement loué. La pièce s'ouvre sur un dialogue entre Polyeucte et Néarque, son ami. Le personnage principal souhaite retarder sa conversion au christianisme au nom de l'amour, tandis que l'autre l'incite à aller au plus vite.
[...] Le personnage ne dément pas son courage, mais il montre son acceptation d'une certaine faiblesse face à sa femme : je méprise sa crainte, et je cède à ses larmes Cette antithèse oppose la peur à la tristesse ; il n'y a aucune raison d'avoir peur, mais le personnage ne veut pas voir sa femme souffrir. C'est par compassion envers elle qu'il accepte de céder : Et mon cœur, attendri, sans être intimidé, Le participe passé employé comme adjectif mis en épithète détachée met l'accent sur ce sentiment envers sa femme (il insiste encore une fois sur le fait qu'il n'a pas peu). Ensuite, il pose une question rhétorique, qui met la discussion sur le plan des conventions en termes de relations sentimentales. L'insensibilité n'est pas de mise quand on aime quelqu'un. [...]
[...] Il propose alors d'attendre un peu que sa femme soit calmée. 2/Vers 25 à 40 : Le risque de la baisse de l'ardeur Ensuite, Néarque répond à cette proposition en expliquant que son ami pourrait ressentir moins d'ardeur à la volonté de se faire baptiser s'il attend. Il utilise à son tour une question rhétorique du vers 25 à 28. Il met en balance la question de Dieu. Mais sa grâce/ne descend pas toujours avec même efficace C'est peut-être une allusion à la parabole du semeur. [...]
[...] Polyeucte, acte scène vers 1 à 52 Corneille Introduction : L'action de Polyeucte, Corneille, se déroule à Rome au troisième siècle après J.-C. Cette histoire est tirée d'un fait réel : Polyeucte a réellement existé, il a brisé les idoles des dieux antiques afin de montrer son appartenance au christianisme. Il est mort en martyre. La pièce a cependant été écrite au dix-septième siècle, et elle relate l'histoire de cet homme qui a été d'ailleurs sanctifié pour ses actes. Dans ce siècle particulièrement catholique, il est évident que le christianisme va être particulièrement loué. [...]
[...] Polyeucte ne réagit pas fasse à l'accusation d'irrationalité. Il donne raison à son ami reprenant en développant le discours de celui-ci du vers 5 au vers 9. Néarque montrait que des rêves n'avaient aucune importance ; Polyeucte confirme en expliquant de quoi sont faits les rêves : amas confus des vapeurs de la nuit (en effet, à l'époque, on croyait que c'étaient les vapeurs de la digestion qui pendant le sommeil créaient les songes). Les dangers rêvés par Pauline sont alors qualifiés de vains objets Le vers 9 s'ouvre par une conjonction de coordination à valeur adversative (mais). [...]
[...] Au lieu d'assister à un dilemme tragique de la part d'un personnage qui hésite entre deux alternatives ayant toutes les deux des conséquences négatives, celui-ci n'a aucun doute ; il est certain de vouloir seulement retarder son baptême. C'est Néarque qui crée cette hésitation chez le spectateur : s'agite-t-il une bonne idée ? Si nous nous plaçons du point de vue de Néarque, Pauline devient opposante à la mission du personnage. Par la suite, Polyeucte finira, comme l'avait prédit Pauline, par mourir pour ses idées, sans émettre aucun doute jusqu'à la fin de l'ouvrage. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture