Commentaire composé sur le poème de Jules Laforgue intitulé Spleen.
[...] Laforgue appartient au symbolisme. Il ne se considère pas comme supérieur aux hommes. Le poète considère la littérature comme un exercice de style, méprisant les poètes qui se prennent trop au sérieux, il réécrit les œuvres en les parodiant ou les mythes littéraires les plus en vogue dans Moralité légendaire. Dans ce poème, Spleen, il reprend les thèmes qui ont hantées Baudelaire et fait une version plus explicite de la stérilité poétique. Nous verrons tout d'abord la forme classique avec l'apparente pauvreté du contenu, et ensuite nous nous intéresserons à la stérilité poétique et enfin nous étudierons la construction cyclique du poème. [...]
[...] Il y a une stérilité dans le choix du titre : Spleen. Il y a une référence intertextuelle à Baudelaire. Graduation vers la stérilité beaucoup plus radicale chez Laforgue que chez Baudelaire. Au vers il y a une assonance en pa et une mise en valeur avec la ponctuation et groupe de phrases et de mots décroissants. III). Construction cyclique. On ressent l'atmosphère pénible, moins angoissant que chez Baudelaire. Il y a deux mots clés qui encadrent le sonnet : ennuie qui est égale à construction et cyclique qui est équivalent à enfermement. [...]
[...] Je mange, et bâille, et lis, rien ne me passionne . Bah ! Couchons-nous. - Minuit. Une heure. Ah ! chacun dort ! Seul, je ne puis dormir et je m'ennuie encor. I). Forme classique (travaillé) mais apparente pauvreté du contenu Il y a le sonnet (forme fixe parfaite, tradition, XVIème siècle), rime embrassée, césure, dernier tercet : pointe. En partenariat avec www.bacfrancais.com Le premier quatrain est une introduction, le deuxième et le troisième sont le développement et le cinquième est la chute. [...]
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