Les Poèmes Saturniens est le titre du premier recueil de poèmes de Paul Verlaine (1844-1896), publié en 1866 chez l'éditeur Alphonse Lemerre.
La section Mélancholia, mot latin signifiant humeur noire, atrabile, mélancholie, comporte huit poèmes : I- Résignation ; II- Nervermore ; III- Après trois ans ; IV- Vœu ; V- Lassitude ; VI- Mon rêve familier ; VII- A une femme ; VII- L'angoisse.
On se propose de faire l'étude de ces huit poèmes.
[...] La nature n'est pas victime du temps, mais toutes les choses humaines et par conséquent Verlaine en sont victimes. Dans ce poème, Verlaine semble chercher et retrouver les premières sensations amoureuses avec celle qui fut son inspiratrice. La tonnelle suggère des moments intimes sous sa fraîcheur. Cependant, la statue de Velléda (vers 12) nous rappelle que cet amour n'était pas partagé. IV. Vœu Ce poème prend l'aspect d'une plainte, d'une lamentation. Verlaine désir retourner en arrière, pour retrouvé l'amour et les plaisirs les premières maîtresses ! (vers le bonheur. [...]
[...] On retrouve dans ce sonnet la technique habituelle de Verlaine, à savoir une série d'éléments visuels, la tonnelle, les fleurs, suivis d'éléments sonores, Le jet d'eau fait toujours son murmure argentin (vers Les roses comme avant palpitent (vers 9). Les allitérations en p du premier quatrain suggèrent les bruits de pas de la promenade. Le poème est un tableau impressionniste : on retrouve les bruits, indicateurs sonores, les odeurs l'odeur fade du réséda. (vers puis les couleurs les roses (vers 9). Dans cette promenade, il y a une juxtaposition d'impressions visuelles, sonores et olfactives, parfois contrastées. [...]
[...] Ce refus de l'amour est pour lui un cauchemar qui le hante (vers 5). De plus, on note que Verlaine insiste bien sur le verbe souffrir Je souffre, je souffre (vers 9). Il souffre plus que tous les autres hommes sur Terre (vers 10 et 11). Cependant, la femme qu'il aime ne souffre pas, il ne veut pas qu'elle soit blessée (dernier tercet) Et les soucis que vous pouvez avoir sont comme des hirondelles sur un ciel d'après-midi [ ] par un beau jour de septembre attiédi. [...]
[...] Ce tercet est isolé de façon strophique, par le tiret et par l'effet de chute : la pointe finale Le poète se souvient de ce qu'il dit et de ce qu'il rapporte dans le dernier vers. Il se souvient d'un mot prononcé par une femme qu'il aimait, le mot oui en italique au vers 14. Mais on peut se demander la question qui a été posée (il s'agit d'une ellipse). En effet, l'ellipse sollicite l'intelligence et la sensibilité du lecteur. La question que le poète pose à la femme aimée est sans doute : Est-ce que tu m'aimes ? Une indication temporelle permet de dater la réponse de la femme, -Ah ! [...]
[...] Ainsi, Verlaine nous fait part de son immense détresse. Verlaine dédie le poème à une femme A vous ces vers (vers1). Dans les vers 2 et il fait l'éloge de cette femme rit et pleure un rêve doux (vers votre âme pure et toute bonne (vers 3). Cependant, Verlaine est plongé dans la détresse, la plaie ne se referme pas ma détresse violente (vers 4). La rupture le hante le hideux cauchemar me hante (vers elle lui fait mal, il souffre Oh ! [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture