Poèmes saturniens, Sérénade, Paul Verlaine, chant d'amour, sincérité, ironie, symbolisme, lecture rythmée, double personnalité, poème, strophe, obsession, antithèses, addiction, commentaire de texte
Le symbolisme apparaît en France et en Belgique vers 1870. Ce mouvement littéraire est une réaction au naturalisme. En effet, les symbolistes ne rapportent pas fidèlement l'objet, contrairement aux naturalistes, ils l'entourent d'une forme sensible, recherchent une sensation qui évoque un idéal, et privilégient l'expression des états d'âme. Paul Marie Verlaine était considéré comme l'un des moteurs de ce mouvement. Poète français du 19e siècle, il est né à Metz le 30 mars 1844 et est décédé le 8 janvier 1896 à Paris. Verlaine fait ses études dans la capitale française où il fréquente des salons littéraires dans lesquels il rencontre des poètes de l'époque qui l'incitent à écrire ses propres vers.
[...] Nous allons voir comment l'auteur traduit cette ambivalence à travers un chant d'amour à la fois sincère et ironique. Dans un premier temps, nous allons étudier les caractéristiques de cette « sérénade », puis la figure féminine à laquelle elle s'adresse. Enfin, nous nous intéresserons au ton ironique emprunté par le poète désabusé. I. Les caractéristiques de cette sérénade Pour commencer, nous allons observer les caractéristiques de ce chant d'amour qui nous est présenté à travers ce poème. Tout d'abord, le titre de l'œuvre est approprié puisqu'une « sérénade » est un concert vocal et instrumental donné généralement la nuit sous les fenêtres de quelqu'un pour lui rendre hommage. [...]
[...] Ensuite, ce poème est très organisé. Il est construit sur une forme musicale : les vers de 10 et 5 syllabes donnent du rythme à la lecture et il y a deux strophes qui se répètent et que l'on pourrait qualifier de « refrains ». Le poète nous énumère ce qu'il va écrire dans sa chanson à l'aide de verbes au futur simple (« chanterai » vers « louerai » vers 17, « dirai » vers 21) et structure sa déclaration (« Je chanterai » vers « Puis » vers 17, « Et pour finir » vers 21). [...]
[...] Nous allons voir par la suite comment cet homme définit la femme à la personnalité ambiguë et à laquelle il est attaché. III. Un ton ironique Nous avons pu précédemment dresser le portrait de la femme, mais quelle relation le poète entretient-il avec elle ? Nous allons voir comment il traduit de manière ironique l'attachement qui le lie à cette femme aimée et l'état pitoyable dans lequel elle le met. Premièrement, le poète prend la femme pour une figure mystique, il la divinise (« Cette chair bénie » vers 18, « Mon Ange » vers 24, « Je louerai » vers 17). [...]
[...] La comparaison des vers 1 et 2 intensifie cette idée, elle fait du poète un cadavre déjà enterré. Il utilise le conditionnel présent (« chanterait » vers 1 et car un mort ne peut plus chanter, il s'imagine sa « voix aigre et fausse » (vers 4 et dépourvue de toute vie et de toute âme comme il l'est lui-même sous l'emprise de la femme. Le poète est désabusé et emprunte un ton ironique pour s'adresser à la femme qu'il aime. En effet, nous pouvons voir trois antithèses. [...]
[...] Poèmes saturniens, Sérénade – Paul Verlaine (1866) - Un chant d'amour à la fois sincère et ironique Le symbolisme apparaît en France et en Belgique vers 1870. Ce mouvement littéraire est une réaction au naturalisme. En effet, les symbolistes ne rapportent pas fidèlement l'objet, contrairement aux naturalistes, ils l'entourent d'une forme sensible, recherchent une sensation qui évoque un idéal, et privilégient l'expression des états d'âme. Paul Marie Verlaine était considéré comme l'un des moteurs de ce mouvement. Poète français du 19e siècle, il est né à Metz le 30 mars 1844 et est décédé le 8 janvier 1896 à Paris. [...]
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