Il s'agit d'un texte de 1947 extrait du recueil "Le poème pulvérisé" écrit par René Char, poète surréaliste pendant un temps. René Char y conte son expérience de la Résistance prépondérante : Char a en effet combattu dans les maquis de Haute Provence. Ce texte est une poésie non engagée, car l'engagement doit être une démarche intellectuelle. La Résistance a été une occasion de montrer des capacités de révolte, générosité, inventivité de l'homme.
Ce texte est un poème : y est abordé l'accord entre la nature, les lieux et les hommes. Les expressions « Ferme de cigales », « château de martinets » qualifient un moulin apaisant et affiche sa fierté. On remarque un rapport symbolique : les maquisards sont associés à des cigales (donnent le meilleur d'elles-mêmes et meurent). Le martinet suggère l'idée d'un élan, de rapidité, de vulnérabilité.
[...] Conclusion La poésie Affres, détonation, silence est une poésie fortement personnelle et marquée par l'esprit des surréalistes. On y observe un langage poétique simple mais abrupt, d'une part il se révèle être simple par la syntaxe mais d'autre part il se montre abrupt par les images inexpliquées, caractéristique connue des textes surréalistes. Les images provoquées par les associations de mots créent notamment une intuition intraduisible. Elles deviennent ainsi des révélations, des paroles d'oracle. Il s'agit ainsi d'un texte court qui suscite le questionnement. [...]
[...] Puis, la détonation fait allusion à la fusillade qui a tué Roger Bernard. Enfin, le silence correspond au silence de la mort après la détonation. Dans ce texte, les noms propres jouent un rôle particulièrement important: Tout d'abord, la mise en tête des paragraphes montre la confiance en la force interne des noms pour le souvenir. Ensuite, le poème consiste d'une certaine manière en une sorte de mémorial. En outre, dans le deuxième paragraphe, on suggère que Roger Bernard était menacé par les nazis. [...]
[...] "Le poème pulvérisé", René Char (1947) - "Affres, détonation, silence" Il s'agit d'un texte de 1947 extrait du recueil Le poème pulvérisé écrit par René Char, poète surréaliste pendant un temps. René Char y conte son expérience de la Résistance prépondérante : Char a en effet combattu dans les maquis de Haute Provence. Ce texte est une poésie non engagée car l'engagement doit être une démarche intellectuelle. La Résistance a été une occasion de montrer des capacités de révolte, générosité, inventivité de l'homme. [...]
[...] Par conséquent, la propriété de Roger Bernard était visée par les nazis qui voulaient en chasser le propriétaire. Le thème de la rencontre fulgurante est abordé sous la forme d'une révélation de la vérité d'un être vivant ou mort. L'expression Foudre au visage d'écolier appuie deux réalités lointaines : voir la foudre, et rencontrer un écolier. Le passage de la détonation à la mort spontanée correspond à la fraîcheur d'un visage juvénile. De plus, la foudre illustre la fulgurance, l'ardeur et l'esprit de révolte qui régnait. Le dernier paragraphe contient notamment le message du poète. [...]
[...] Plusieurs noms qualifient l'univers naturel de la Provence : ferme cigales pierres chaleur De plus, on observe une union des contraires : chaleur et gel silence des fleurs ; torrent L'abandon du moulin est abordé de manière émouvante faiblit ; pierres mortes ; absence des voix d'autrefois. L'expression vieux réfractaire montre l'esprit de refus devant les occupants (fierté) Cette image est surgie d'une personnification. II/ Le drame est suggéré par le titre : Affres, détonation, silence : la dramatisation du texte est remarquable par la gradation des noms. Les affres désignent les tortures morales, en particulier la torture de Roger Bernard dans l'attente de sa mort. [...]
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