Analyse du poème New York. Officines et dénonciations de Frederico García Lorca.
[...] Cette quantité de nourriture et seulement destinée à une moitié. Nous avons une abondance d'un côté et la misère de l'autre. C'est un contraste effrayant. Je dénonce . l'expression finale : crache au visage exprime le mépris. Le mépris pour ces gens, qui ignore l'autre moitié, et se protègent avec des montagnes de ciment, pour créer des ghettos. Le poème développe aussi une pitié qui s'adresse aux animaux, il dénonce la responsabilité des hommes, et les présentent comme des victimes innocentes. [...]
[...] Officines et dénonciations de Frederico Garcia-Lorca . Federico García Lorca (né le 5 juin 1898 à Fuente Vaqueros près de Grenade et mort le 19 août 1936 à Víznar) était un poète, dramaturge, peintre, pianiste et compositeur espagnol. Poeta en Nueva York (Poète à New York) est un recueil de poèmes de Federico García Lorca, paru de manière posthume en 1940. Lorca écrivit ces poèmes en 1929-1930 à New York, alors qu'il résidait en tant qu'étudiant à l'université Columbia. Les poèmes sont d'inspiration franchement surréaliste, et surtout plus sombres que dans les autres recueils du poète. [...]
[...] La violence quotidienne : tous les jours ont eu à New York Elle se fait en part l'écriture : présentation de ces morts, énumération. Que dans la vie quotidienne. Le champ lexical du sang, et de la mort est toujours présent. Les criminels ne sont pas identifiés, ils sont cités avec le pronom indéfini : on. Qui désigne tout le monde, comme située et quelque chose de banal. L'évocation aux cieux à une connotation religieuse, et au crime à une dénégation de la religion. [...]
[...] Une officine est un bureau, mais le mot possède une connotation louche. Le poème dénonce un symbole de prospérité financière, mais aussi les grands contrastes entre les richesses et les quartiers de New York. Un poète dans la ville. Le poème est écrit à la première personne, c'est une intention de l'auteur autobiographique : je ne suis pas venu pour le ciel Le mais marque une opposition. Je me sais démontre un agacement à l'égard d'un savoir universel, celui-ci rejeté au profit de l'expérience unique. [...]
[...] Sous-entend que la ville engendre le crime, elle génère le chagrin et la mort. Perversion de la chose : la victime devient l'animal de compagnie. Les trains évoquent des monstres. La violence n'est destinée qu'à un seul objectif : vendre. Elle s'exerce contre la nature qui s'exprime, elle sert plus que de nourriture, dépotoir (l'huile dans le fleuve), de distraction de l'homme (chasses). IV) La dénonciation : fonction de la poésie. Pour le poète, la poésie a pour fonction de dénoncer. [...]
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