Marion Zimmer Bradley, "La planète aux vents de folie" (analyse)

Résumé du document

Etude de niveau Lycée d'un roman de science fiction de Marion Zimmer Bradley intitulé La planète aux vents de folie. L'auteur et son livre sont étudiés, et plus largement, il est question des aspects qui permettent d'identifier l'oeuvre comme appartenant à la science fiction. Une opinion personnelle argumentée (critique positive d'ailleurs) est proposée à la fin du document.

Extraits

[...] Elle a trois enfants dont Paul Edwin Zimmer, qui collabore à certains de ses romans. II- Résumé du livre A la suite d'un orage gravitationnel, un astronef s'écrase sur une planète inconnue. Le capitaine, Harry Leceister, pare au plus pressé : enterrer les morts, soigner les blessés et évaluer les dégâts de l'astronef. Après que ces tâches aient été exécutées, il faut penser à réparer l'astronef. Leceister ordonner donc à Rafaël MacAran, un géologue, d'organiser une expédition avec d'autres spécialistes afin de localiser la planète (qui ne se trouve sur aucune carte stellaire), pour un éventuel départ. [...]

[...] -Camilla Del Rey Elle a toujours vécu dans un monde où l'homme et la femme étaient à égalité. Il n'y avait pas à se soucier de la maternité : contraception programmée, pas à se soucier des capacités physiques : juste à pousser sur des boutons. Seules comptaient les capacités intellectuelles. A présent elle se trouve rattrapée par les lois de la nature : plus de moyens de contraception, la procréation devient nécessaire pour la survie de l'espèce, la résistance et la force physique deviennent des atouts vitaux, et ses connaissances scientifiques (navigatrice interstellaire sur ordinateur) ne lui sont plus d'aucune utilité. [...]

[...] Quatorze ans après, les survivants ont fondé une colonie sur cette planète et ont eu des enfants. Leurs pouvoirs extra-sensoriels se sont développés, et le jour où Mac Aran découvre d'étranges pierres bleues, ils sentent qu'elles seront importantes pour eux. Un siècle plus tard, leurs descendants nommèrent la planète Ténébreuse. Mais la Terre ne sut rien d'eux durant deux mille ans III- Relever des éléments caractéristiques de la science-fiction J'ai classé les éléments trouvés dans différences catégories : Animaux -les fourmis-scorpions (l.30 p.55) -des porte-malheurs rôdaient sur les hauteurs, figeaient leurs proies à sang chaud par leurs cris, et se dirigeaient sur elles à l'aveuglette, guidées par la chaleur même de leur sang (l.31 à 34 p.78). [...]

[...] Elle commence à écrire relativement jeune et crée vers ses 17 ans un fanzine de science-fiction. Elle rencontre son premier mari, Robert Alden Bradley, à une convention de science-fiction. Elle l'épouse en 1949. Sa première nouvelle paraît en 1953, et son premier roman en 1958. Elle aime les cultures archaïques, proches de la nature, qu'elle trouve dans les lointains de l'espace et du temps. Ses héros sont le plus souvent des héroïnes, des aventurières, des déracinées qui, à la technologie masculine, ne peuvent opposer que leurs pouvoirs mentaux. [...]

[...] A cause de lui, ce monde serait alors un monde barbare où l'ordinateur serait vénéré à l'égard d'un Dieu Et c'était lui qui créait ce dieu Mais en fait, On ne peut pas utiliser ici les réponses d'un autre monde. La technologie, la science, ne sont qu'une technologie, qu'une science valables pour la Terre. Si nous essayons de les transplanter ici, toutes entières, nous détruirons cette planète pense-t-il juste avant de détruire leur dernière chance de revoir un jour la Terre. J'admire enfin la capacité de Marion Zimmer Bradley à créer un monde très différent du nôtre, mais auquel on peut facilement croire. [...]