Ce document est un plan de commentaire composé du poème d'Arthur Rimbaud "Le Dormeur du Val".
Voici l'introduction :
C'est en 1870, au coeur de la guerre franco-prussienne, qu'Arthur Rimbaud publie son recueil de poèmes Poésies. Il écrit cette oeuvre entre 16 et 19 ans lorsqu'il découvre les horreurs de cette guerre. Son poème « Le Dormeur du Val » d'octobre 1870, présentant un soldat mort couché, reflète bien l'émotion de l'auteur.
En effet, il y dénonce implicitement l'injustice de la guerre qui peut toucher même dans les endroits les plus paisibles.
C'est pour cela que nous allons étudier le cadre idyllique du sonnet qui est contrasté, pour finir par la dénonciation implicite de l'injustice de la guerre.
[...] En effet, il y dénonce implicitement l'injustice de la guerre qui peut toucher même dans les endroits les plus paisibles. C'est pour cela que nous allons étudier le cadre idyllique du sonnet qui est contrasté, pour finir par la dénonciation implicite de l'injustice de la guerre. Un cadre idyllique contrasté : Un paysage magnifique où la Nature est un havre de paix : La beauté de la Nature : Vocabulaire mélioratif : De la lumière : « soleil » v3 ; « Luit » v4 De la Nature : « verdure » v1 ; « montagne » v3 Personnifications : « chante une rivière » v1 ; « montagne fière » v3 La Nature un havre de paix : Nature vierge, pas détruite : Adverbe : « follement » v2 suggère une nature luxuriante et vivante Mélange des 3 éléments essentiels à la vie : la terre « val » v4, l'eau « rivière » v1 et la lumière « soleil » v13 Nature est une figure maternelle qui repose : Personnification : v11 « Nature, berce-le chaudement » renforce le côté protecteur de la nature Prépondérance du sommeil avec le champ lexical du sommeil : « lit » v8 ; « un somme » v10 et la répétition de « dort » v7-9-13 Des éléments troublants : Le soldat semble inerte : Adjectif qualificatif : « Pâle » v8 Opposition entre la vie de la Nature au travers de la personnification « chante une rivière » v1 et le repos du soldat exprimé au vers 7 avec le rejet « Dort » Le contraste entre la beauté et le somme : Mise en relation entre l'horizontalité et la verticalité grâce aux noms communs « montagne » v3 symbolisant la verticalité et « val » v4 faisant référence plus à l'horizontalité L'antiphrase « lumière pleut » v8 ainsi que l'oxymore « haillons d'argent » v2-3 qui renvoie non seulement à l'état des vêtements mais aussi préfigure la chute, troublent le lecteur est l'amène à réfléchir sur l'état de santé du soldat Pour dénoncer implicitement l'injustice de la guerre : Le choc de la mort en clausule qui critique la guerre : La Chute est brutale, elle surprend le lecteur et met en avant le scandale de la guerre. [...]
[...] La chute est introduite par la proposition indépendante « Il a deux trous rouges au côté droit. » v14 Mise en évidence de la phrase par le rejet « Tranquille » v14 symbolisant l'immobilité et suggérant la rigidité cadavérique La reprise du mot « trou » du vers 1 choque d'autant plus le lecteur qu'il remarque que cette fin tragique était annoncée Persuader de manière implicite : En effet, la structure du sonnet tend de plus en plus vers la Mort : Dans le 1er quatrain : présentation d'un cadre idyllique Dans le second quatrain : description centrée sur le visage du personnage en particulier sa « bouche » v5 et sa « nuque » v6 Ces deux premières strophes permettent de mieux s'identifier au soldat et de se sentir dans un lieu agréable. [...]
[...] Poésies (1870), « Le Dormeur du Val », Rimbaud C'est en 1870, au cœur de la guerre franco-prussienne, qu'Arthur Rimbaud publie son recueil de poèmes Poésies. Il écrit cette œuvre entre 16 et 19 ans lorsqu'il découvre les horreurs de cette guerre. Son poème « Le Dormeur du Val » d'octobre 1870, présentant un soldat mort couché, reflète bien l'émotion de l'auteur. [...]
[...] En mettant en confiance le lecteur grâce au début idyllique de son poème, il parvient donc plus facilement à le persuader de l'injustice de la guerre en jouant sur ses émotions. Arthur Rimbaud ne dénonce-t-il pas également le conflit Franco-prussienne de 1870 qui l'a marqué à vie, au travers de son poème « Le Mal » tiré du même recueil Poésies ? [...]
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